SUPERSTATIC REVOLUTION   Goodbye Mr Wanton     Basement Apes Industries/Overcome
C'est un tout premier album pour le groupe Superstatic Revolution, s'étant précédemment déjà fait remarquer après un EP déjà plus qu'intéressant. Pour ces dix compositions, le combo repousse les limites du Metal pour s'aventurer parfois dans quelques contrées presque progressives. Ici le Heavy cotoie aussi bien le Thrash («Both 28»), le Hardcore que le Power-Metal (comme le montre le titre «Last Night's Bicabornate Of Soda») ou le Post-Hardcore à la Knut ou à la Botch («Color And Flagrance», «James Walker Cover»…). Les quelques accalmies, toujours annonciatrices d'une tempête dévastatrice causée par des breaks radicaux, sont de bon ton et les riffs toujours surprenants de par leurs mélodies d'une part et de par leur puissance d'autre part. Ces dix titres montrent en tous les cas que le Metal français subit une lente, mais en tous les cas véritable, évolution… Le son est de plus une composante toute à part de ce LP, car clair et appréciable d'un bout à l'autre. On est effectivement loin de touts ces productions sur-compressées détruisant toutes les harmonies…


Le site: http://www.superstaticrevolution.fr.st


Ph.
METALIUM   Demons of Insanity – Chapter V     Armaggedon music / Underclass
Comment aborder un nouvel album de Metalium? Soit en choissisant l'option A: quand on n'est pas fan de groupe et que les gimmicks utilisés sur les tournées du deuxième album vous ont toujours fait sourire ? soit en prenant l'option B; quand on est fan et qu'on attend avec impatience ce nouvel album  . Je vais choisir l'option B car je suis fan du groupe depuis le premier disque sorti en 1999. Voici donc le cinquième opus en provenance de l'écurie Lars Ratz. Opus qui comme d'habitude a été produit par ce dernier. Comme sur les derniers albums du groupe, on retrouve à nouveau la participation de Don AIREY aux claviers (ce monsieur a travaillé entre autres avec Rainbow, Whitesnake, Ozzy Osbourne qui ne sont pas des illustres inconnus au royaume du hard rock). Cet album propose donc 14 morceaux qui globalement reste puissants, je citerais : « Power of time », « Demons of insanity », « Visions of paradis », « Ride on ». On y trouve également des ballades («Silence of The night ») des morceaux plus ... chiants  (je pense a « Destiny »). Nous avons donc ici un album très correct, remarquablement produit mais qui aurait pu être largement meilleur si le groupe avait proposé un peu moins de morceaux.  Certains font un peu trop remplissage sur les bords et une longueur un peu plus raisonnable que les 66 minutes proposées ici aurait été bienvenue. Allez on ouvre les paris: un chapitre 6 l'année prochaine ?

Site internet : http://www.metalium.de

Sniper
SHINING IV   the Eerie Cold      Avantgarde Records
Les suédois de Shining sortent déjà leur 4 ème album et je n'avais jamais écouté un de leur opus auparavant. Vu le nom du groupe, je m'attendais à un black sans inspiration et utilisant tous les clichés du style et à ma grande surprise, cela n'est pas le cas. Le premier titre m'a obligé à tendre l' oreille, ce morceau commence par une intro accoustique envoûtante et évolue vers un black émotif et haineux. Et ces transitions toujours bien amenées durent tout au long de cet opus. Cet album est brillant et surprenant, il ravira tous ceux qui désire être surpris par un bon Black Metal novateur mais qui conserve son essence : sombre et rempli de désespoir. 40 min de Black dépressif. A noter que notre excellent label français, Osmose Productions va rééditer les 2 premiers opus de Shining avec des bonus.

Tyrion

V8 WANKERS the demon tweak       rude records/underclass
Rappelez vous : en 1976 sur l'album d'Ac/dc "dirty deads done dirt cheap" figurait la chanson "rocker". Une simple phrase extraite de celle ci correspond à merveille à l'esprit de l'album que je chronique. Pour souvenir, les mots de Bon Scott étaient ceux ci : "v8 cars and tatoos, I'm a rocker, I'm a roller...". Ses mots, comme sa mémoire, ont apparemment admirablement traversé les décennies. Effectivement, les tatouages, nos amis germains de v8 wankers en ont sur les bras, le ventre, le torse et sans doute ailleurs. La passion pour les bolides v8, (automobiles mondialement popularisées par la marque de jouet hot wheels), qui sont des voitures pour grands garçons (voir le logo du groupe) perdure elle aussi également. Tout cela, l'ambiance des courses automobiles, la vitesse, dressent l'univers musical du groupe v8 wankers. Le groupe envoie son rock'n roll graisseux le pied au plancher et nous propose 13 titres dont
la binarité fait chauffer le bitume de notre paysage sonore. Ce troisième album est une fois de plus un hommage au rock qui déboule sans concession, celui qui fend les modes par son insolente simplicité. Certes idéal pour s'éclater, on pourra juste en regretter le manque de variété dans les lignes de chant et les parties de batterie. Assurément, il est de toute évidence que l'originalité et l'innovation ne sont pas la "philosophie" du groupe ! Peu importe, laissons les faire fondre les pneumatiques sur l'asphalte et faire les affaires des Speedy et autres Midas. Quant à moi je vous laisse c'est bientôt l'heure de Turbo, mon émission préferée...(mega lol). Ps : avant d'écouter cet album, n'oubliez  pas d'attacher votre ceinture.

Ess