RIVERSIDE out of myself       the lasers edge/musea

Avec un nom pareil, on pouvait croire qu'ils seraient américains ou anglais, mais non, se sont des polonais; et en plus ils ne font pas du brutal death metal comme semblent s'être spécialisés dans ce style musical de nombreux combos de ce pays, mais du rock progressif teinté de metal ! Une pure merveille que ce premier album de Riverside ! Les influences sont là : Pink Floyd, Marillion, IQ, Pendragon, Arena et autre Porcupine Tree ; mais ils ont leur propre personnalité et leur compos sont vraiment géniales ; la qualité du son et de la production sont remarquable ; on dirait un groupe ayant 20 ans d'expérience ! Il n'y a pas de temps mort et on reste accroché du début à la fin du CD ; c'est un must que l'on vous recommande chaleureusement.

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RIVERSIDE    second life syndrome  inside out record

A peine avons-nous digéré leur génial premier album que nos polonais progressifs remettent le couvert; et de manière magistrale! Certes, ils ne bousculent pas la précédente galette « out of myself « , non au contraire, c'est son prolongement logique ; certes, beaucoup s'attendait à encore 100 fois mieux, mais il est déjà extraordinaire de sortir un premier album qui casse la baraque, alors pour le deuxième, il faut vraiment assurer ; et là, c'est encore magique ; tout est dans les compos : variées, soignées, entrainantes ; on retrouve des influences plus proche d'Anathema et d'Opeth période « damnation » et toujours cette guitare aérienne de Piotr Grudzinski, qui sait aussi se faire metal, et la voix tantôt cool, tantôt hard de Marinoz Duda ; 2 morceaux explosent littéralement l'album : « second life syndrome », un pur chef d'œuvre progressif de 15 mn, et « reality dream III « qui rappelle le meilleur de Dream Theater ; on en reprend et on en redemande ! A suivre.


Le site : http://www.riverside.art.pl


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REQUIEM Requiem Forever      Scarlet Records  
Il aura fallu 2 ans pour voir arriver le successeur de l'excellent second album de Requiem en France. Pour vous rafraîchir la mémoire le groupe évoluait alors dans un speed metal mélodique et technique malheureusement passé un peu inaperçu en 2003. Pourtant le premier album avait fait du bruit dans les milieux underground et avait été plutôt soutenu. REQUIEM est sans nul doute une des futures victimes du désintérêt croissant du public pour ce genre de metal. Qu'en est-il aujourd'hui après 2 ans d'absence ? Le speed metal cède de plus en plus de terrain à des formations plus extrêmes dans le cœur du jeune public certainement lassé par un genre qui tourne en rond depuis déjà 5 ans. Pourtant sans révolutionner cette scène, REQUIEM présente une personnalité quelque peu différente de ses compatriotes finlandais comme SONATA ARCTICA ou STRATOVARIUS auxquels on pense forcément en écoutant ce disque. Dans un premier temps le chanteur possède un timbre de voix bien personnel, en l'écoutant, on n'a pas totalement l'impression d'avoir à faire à un clone de KOTIPELTO ou d'ANDRE MATOS. Les mélodies voguent facilement du léger au sombre donnant ainsi une palette d'émotions un peu plus variées que ce que nous ont habitué les productions de ce genre. On pourra encore reprocher au disque une prod un poil en deçà des canons du genre. Mais l'ensemble tient assez la route, une oreille non avertie n'y "entendra" que du feu. Le tout c'est de ne pas le mettre juste après le dernier Watcha ou le dernier Rammstein par exemple… En définitive, REQUIEM fait office de bouffée d'oxygène dans le petit monde du speed qui se mord la queue et s'enferme sur le chemin de la redondance.  

Le site : http://www.requiem.kpnet.com

V.
   

GODDESS OF DESIRE   Awacken pagan gods   Armagedddon music
Vous prenez Manowar, Celtic Frost , Sodom et Venom, vous mélangez le tout et vous obtiendrez Goddess of Desire, un groupe hollandais qui est très réputé outre- Rhin pour ses prestations bourrées d'effets pyrotechniques et aussi très chaudes. La musique du groupe est fortement influencée par le thrash old school, d'influence helvético-allemande avec un gros côté Pagan, qu'on pouvait trouver sur les deux premiers opus de Skyclad et un petit côté heavy sorti tout droit de la NWOBHM. C 'est donc ici le 5ème opus du combo hollandais dont les premiers méfaits remontent à 1996. Pour les fans de peaux de bêtes , de métal lourd et légèrement evil sur les bords, ne vous gênez surtout pas et foncez tête baissée sur ce “Awacken pagan gods”, qui vous replongera avec nostalgie dans les premiers clips 100 % fourrures et épées en cartons des “Kings of metal”.

Le site: http://goddessofdesire.nl

Sniper
HADES     noting succeeds like success     Mausoleum  
Mausoleum est assez reconnu pour les nombreuses rééditions de disque de hard 80's, notamment ceux de la période glam et rock. Avec HADES c'est vers le thrash que se tourne le label. Décidé à ne pas faire les choses à moitié ce n'est pas un, mais deux albums que l'on retrouve réunis dans un boîtier : Resisting Success sortie, 1986 et If At First You Don't Succeed l'année d'après.
Voici donc l'occasion pour les nostalgiques de cette époque de trouver ces deux skeuds disparus de la circulation depuis un bon bout de temps. Resisting Success accuse sérieusement le poids des années, des guitares un peu criardes soutiennent une voix aigue livré brute de décoffrage ; le tout noyé dans une réverb trop courte donnant l'impression de l'écouter au travers d'une boîte de conserve. Musicalement c'est du thrash old school (en même temps en 1987 c'était nouveau); vocalement ça reste assez heavy. Aux neuf titres initiaux de l'album s'ajoutent trois bonus qui auraient certainement dû faire partie de l'album. Sur If at First You Don't Succeed les choses s'arrangent légèrement au niveau sonore. Les guitares prennent du gallon et sonnent plus agressives, l'ajout de chœurs et le doublage de certains passages contribuent à mieux faire passer le chant. Pas d'autres révolutions, pas de doute, c'est le même groupe, si le premier skeud vous a plu, il y a de fortes chances pour que vous fassiez "ami ami" avec le second. Finalement Mausoleum nous vend deux disques pour le prix d'un. La cible visé n'est clairement pas la jeunesse, bien qu'elle pourrait au travers de ces disques s'éduquer un peu (ça lui ferait pas de mal), mais l'ensemble devrait faire le bonheur de quelques collectionneurs qui attendaient le CD pour remplacer leur vinyles usés.  

Le site  : http://www.mausoleum-records.com


V.
   

 

 

 

 

 

DUGS Dugs   Production spécial / Is Record  
Dans le grand monde de la Fusion, on a pu écouter tout un tas de mélanges probables et improbables. Le Jazz mélangé au Rock, le Rap qui rencontre le Rock, la Funk avec le Heavy voir même tout en même temps. On pensait avoir fait le tour et pourtant, que nenni ! DUGS est là pour combler certainement le seul vide auquel personne n'avait encore vraiment pensé : la Fusion Ragga Rock ou même Ragga Hard Rock. Avec ce deuxième album, le groupe tente donc de convaincre un nouvel auditoire formé de gens qui seront assez ouverts pour apprécier la nouveauté de cette Fusion aux textes en français. Malheureusement, on ne peut pas dire que ces derniers, très simplistes, permettent d'oublier les clichés Ragga Dumb trop répétitifs et surtout d'un classique presque ennuyeux. C'est d'ailleurs étonnant de proposer un mélange aussi original pour finalement retomber dans la facilité des chemins fléchés des genres abordés. Heureusement, certains titres lorgnent du côté Funk/Rock moins exclusif et répétitif liant ainsi le tout en le rendant plus digest. Saluons tout de même un packaging soigné et complet sous forme d'un digipack et d'un livret dépliable en poster. Amateurs de découvertes et d'originalité, ce cd semble vous tendre les bras, mais n'en attendez pas des miracles, prenons le plutôt comme une première pierre d'un mur qui formera le Ragga Dumb Metal !  

Le site : http://www.dugs.fr

V.