MOTLEY CRUE carnival of sins live       Spv
Ce double disque comprenant 23 titres live ne pouvait que me ravir ! Rendez vous compte: le premier concert de hard auquel il m'ait été donné d'assister était celui de Maiden à Balard durant le "world slavery tour" (album Powerslave...) et savez vous qui faisait la première partie ce soir là ? Ben oui bingo, c'est bien Mötley Crüe qui défendait à l'époque, son album "shout at the devil", quel grand moment pour Crazzy et moi ! C'est donc un réel plaisir de pouvoir écouter les brûlots composés par ce groupe haut en couleurs. Ces deux disques sont un moyen de ne pas cantonner Motley à un groupe pour tabloïds. En effet, ceux ci témoignent avec pertinence de la carrière du crew, on y retrouve les hits indémodables (" too fast for love", "girls, girls, girls", same old situation", "doctor feelgood" et j'en passe), quelques unes des ballades cultes ("home sweet home", without you"), les reprises (Sex pistols, Beatles...). Un régal pour les fans de glam rock made in us de la grande époque. Loin des phares décadents de l'actualité people, Mötley nous rappelle qu'il est un super bon groupe de rock entertainement. Ce double album qui sera dans les bacs le 8 mai prochain sous forme de digipack, se voit agrementé d'une piste vidéo par galette, à savoir : "to fast for love " et "doctor feelgood", idée super sympa pour ceux qui n'aurait pas acheté le dvd ou vu le groupe sur scène. Immanquablement culte !

Le site : http://www.motleycrue.com

ess
PYRAMAZE Legend of the bone carver       Replica  
Le défunt label NTS nous avait habitué à des sorties à la qualité plus que variable et il semblerait qu'il va en être de même avec Replica… Car Pyramaze est le parfait exemple illustrant qu'il ne suffit pas d'une brochette de bons musiciens pour faire un bon album. Legend of the bone carver est un album conceptuel ayant pour toile de fond la lutte du bien contre le mal. Certes, la production est très soignée (avec Jacob Hansen aux manettes) et les participants sont loin d'être des manchots mais nous sommes face à un ensemble relativement plat et insipide. Aucune flamme de sincérité, pas la moindre étincelle de génie ; les 10 titres s'enchaînent avec une effroyable lenteur et j'ai été frappé par les multiples longueurs. Pourtant aucun titre n'excède les 6 minutes. La seule fois où mon oreille fut réellement captée, c'est sur le titre "The Birth" où le guitariste fait un petit emprunt au solo de "For the love of god" de Steve Vai…
L'album commence avec "End of chaos", intro parlée, dans laquelle Lance King nous explique le concept, plus que dispensable car vraiment longue et surtout sans réelle ambiance… on est loin de l'intro de "Be" de Pain Of Salvation ou de celle du Nightfall in middle earth de Blind Guardian. "The birth" commence plutôt bien avec ses mises en place de départ. Puis le couplet arrive avec une harpe aérienne en arrière plan, plutôt sympa jusque là. Mais après, ça se gatte un peu, l'aspect assez répétitif et peu original des parties comme le refrain (qu'on n'hésite pas à balancer trois fois de suite) rend l'écoute lassante. La suite de l'album étant du même acabit, inutile de disserter. Nul doute que le groupe possède un énorme potentiel mais, je le répète, les compositions n'ont, pour moi, pas la qualité qu'on attend dans le genre. En résumé, quelques bonnes parties ça et là mais pas assez pour faire un bon album.  

Le site : http://www.pyramaze.com

Malmir
 
RAUNCHY Death Pop Romance        Lifeforce/Overcome  
RAUNCHY nous vient du Danemark et évolue depuis plusieurs albums dans un style bien à lui… Les connaisseurs étaient tous d'accord sur le point suivant : le précédent album « Futuristic Hybrid Metal» sorti chez Nuclear Blast avait définitivement enfoncé le clou ! Le groupe avait montré qu'il excellait dans l'art et la manière de créer son Metal hybride à la croisée de formations telles que IN FLAMES, SOILWORK, DARK TRANQUILLY, mais aussi FEAR FACTORY et STRAPPING YOUNG LAD pour le côté très synthétique (claviers et samples). Le côté progressif est ici toujours de la partie et les alternances entre le chant clair et les voix rauques sont toujours aussi étonnantes. Le changement de chanteur n'a provoqué aucune baisse d'intensité ! On appréciera toujours autant les changements d'humeur, le groupe passant de mesures très dynamiques à des passages beaucoup plus lyriques. Avec «Death Pop Romance», RAUNCHY réussi donc encore à nous épater ! D'autant plus que le son est ici encore énorme, très proche des productions «à la suédoise».  

Le site: http://www.raunchy.dk    

Ph.
REVOLTING COCKS    Cocked And Loaded      Underclass  
Derrière le nom de REVOLTING COCKS se cache en fait un nom bien connu des amateurs d'Indus : Al Jourgensen. On connaît tous au moins de nom son groupe MINISTRY, voici maintenant son side project. A première vue, pas de gros changements par rapport à MINISTRY, on reste dans son domaine Indus et Metal. Mais si l'on se penche un peu plus sur les détails, on se rend vite compte qu'à part le son général et quelques recettes "Jourgenseniennes", REVOLTING COCKS se démarque, par bien des aspects, de MINISTRY. Une forte influence Glam et Hard Rock années 80 se fait fortement ressentir tout au long du disque, notamment une reverb omniprésente et quelques sons de guitares bien empruntés aux prods de cette époque. Le dernier morceau ira même jusqu'à prendre son beat de départ dans "We will Rock You" de QUEEN. Les dix titres de l'album nous replongent donc dans une ambiance festive et en même temps oppressente lié à ce mélange peu commun. Les voix sont triturées, saturées, déformées, les samples se mêlent aux sons des guitares "brut de décoffrage", le tout avec une prod à mi chemin entre passé et présent pour un résultat qu'on risque fortement soit de détester, soit d'adorer. En effet il est difficile d'avoir une réaction mesurée face à la démesure d'un tel opus. On notera la participation de guests prestigieux tels que Billy Gibbons (ZZ TOP), Stevie Banch (SPYDER BABY), Rick Nielsen et Robin Zander (CHEAP TRICK) et Jello Biafra (DEAD KENNEDY'S) pour ne citer que les plus importants. Reste qu'il planne comme un doute quant à la réussite commerciale de cette œuvre atypique dans un pays comme la France, qui campe sur des positions plus classiques. Wait & See…  

V.

 

 

 

 

 

THE DOGMA     black roses       drakkar records
Ah, au vu du label Drakkar Records, on se dit que v'la encore des nordiques vikings qui débarquent ! Eh bin non, c'est des ritalous, des d'jeuns qui n'en veulent ! Formé en 2001, ils commencent à se faire connaître en live et se font très vite remarquer par le label Drakkar Records grâce à leur démo « symphonies of love and hate » sortie en 2002 ; le style du groupe se rapproche beaucoup de groupes comme Therion, Evergrey ou Rhapsody, mais avec une très forte personnalité. Les influences prog metal sont aussi très présentes, ce qui donne un album aux compos très variées ; et pour un premier album, le groupe bénéficie des meilleurs atouts : ingénieur du son Siggi Benn (Tiamat ; The Gathering ; Samael) ; cover art : Marschall (Blind Guardian ; Grave Digger) ; certe, ils n'ont pas révolutionné le genre, mais ce premier album est vraiment très prometteur et on attend déjà avec impatience le prochain !

Le site : http://www.thedogma.net

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