VISION DIVINE The perfect machine Scarlet Records
Encore une excellente sortie du label italien Scarlet qui nous propose ce quatrième opus de Vision Divine. Ce groupe a vu le jour en 1998, projet solo du guitariste Olaf Thorsen et de son compère de Labyrinth Fabio Lione. Aux claviers on retrouve un des claviéristes les plus doué de sa génération à savoir l'ex-Eldritch Oleg Smirnoff. Aujourd'hui, le chanteur de Rhapsody s'en est aller vers d'autres aventures numériques et laisse sa place à l'excellent Michele Luppi (professeur de chant et auteur d'une méthode d'apprentissage vocal). Sa voix possède un timbre à mi-chemin entre Klaus Meine et Tony Kakko. Ne connaissant pas les précédentes réalisations du groupe je ne peux que supposer que ce changement permet au quintette de bénéficier d'une identité musicale à part entière, vierge de tout hollywood metal. The perfect machine est un album conceptuel d'anticipation (se déroulant dans les années 6000) religieusement très engagé dans lequel l'homme a découvert l'immortalité. Et c'est bien connu, l'être humain possède une fâcheuse tendance à avoir la tête qui enfle et décide tout bonnement d'abandonner tout concept de divinité. Seulement, au bout de quelques temps, tout le monde s'emmerde royalement car l'immortalité annihile toute émotion ! Bref, grâce à la prière, Dieu va remettre de l'ordre dans tout ça… Espérons juste que le concept soit juste un prétexte pour l'écriture. Bien sûr, ça joue grave de tous les côtés et les fans d'Oleg Smirnoff s'y retrouverons tant la patte du maestro est reconnaissable. Musicalement, l'ensemble est très bien travaillé et bénéficie d'une excellente production. L'ambiance m'a évoquée un mélange d'Iron Maiden période « Somewhere in time », de Blind Guardian (surtout au niveau du jeu de batterie). Le tout est agrémenté de sonorités de clavier classieuses proches de ce que peut proposer Evergrey et – of course – les premiers albums d'Eldritch. Le premier titre « The perfect machine » synthétise donc les influences précités avec de nombreux breaks et changements de tempi donnant une approche progressive. La musique est très aérée et laisse dégager un excellent feeling. Quelques effets électroniques et loops disséminés au long de l'album sont parfaitement adaptées au concept. Quelques relents de thrash se font sentir ça et là (l'intro de « The Ancestor's blood » à la « Jump in the fire » de Metallica ou encore « The River » dans un esprit Iced Earth). Les musiciens laissent parler leur excellente technique lors de nombreux passages instrumentaux. La semi-ballade « Here in 6048 » est relativement proche de ce que peut proposer Sonata Artica et passe l'épreuve honorablement grâce à un développement intéressant (on sent l'influence d'Alex Lifeson de Rush dans le solo de guitare, notamment dans l'emploi du vibrato). Encore un très bon album que je vous invite à vous procurer au plus vite qui possède, en sus, une magnifique pochette. A noter pour les die-hard fans que le pressage japonais renferme la reprise « The needle lies » de Queensryche.
Le site : http://www.visiondivine.com
Malmir
Encore une excellente sortie du label italien Scarlet qui nous propose ce quatrième opus de Vision Divine. Ce groupe a vu le jour en 1998, projet solo du guitariste Olaf Thorsen et de son compère de Labyrinth Fabio Lione. Aux claviers on retrouve un des claviéristes les plus doué de sa génération à savoir l'ex-Eldritch Oleg Smirnoff. Aujourd'hui, le chanteur de Rhapsody s'en est aller vers d'autres aventures numériques et laisse sa place à l'excellent Michele Luppi (professeur de chant et auteur d'une méthode d'apprentissage vocal). Sa voix possède un timbre à mi-chemin entre Klaus Meine et Tony Kakko. Ne connaissant pas les précédentes réalisations du groupe je ne peux que supposer que ce changement permet au quintette de bénéficier d'une identité musicale à part entière, vierge de tout hollywood metal. The perfect machine est un album conceptuel d'anticipation (se déroulant dans les années 6000) religieusement très engagé dans lequel l'homme a découvert l'immortalité. Et c'est bien connu, l'être humain possède une fâcheuse tendance à avoir la tête qui enfle et décide tout bonnement d'abandonner tout concept de divinité. Seulement, au bout de quelques temps, tout le monde s'emmerde royalement car l'immortalité annihile toute émotion ! Bref, grâce à la prière, Dieu va remettre de l'ordre dans tout ça… Espérons juste que le concept soit juste un prétexte pour l'écriture. Bien sûr, ça joue grave de tous les côtés et les fans d'Oleg Smirnoff s'y retrouverons tant la patte du maestro est reconnaissable. Musicalement, l'ensemble est très bien travaillé et bénéficie d'une excellente production. L'ambiance m'a évoquée un mélange d'Iron Maiden période « Somewhere in time », de Blind Guardian (surtout au niveau du jeu de batterie). Le tout est agrémenté de sonorités de clavier classieuses proches de ce que peut proposer Evergrey et – of course – les premiers albums d'Eldritch. Le premier titre « The perfect machine » synthétise donc les influences précités avec de nombreux breaks et changements de tempi donnant une approche progressive. La musique est très aérée et laisse dégager un excellent feeling. Quelques effets électroniques et loops disséminés au long de l'album sont parfaitement adaptées au concept. Quelques relents de thrash se font sentir ça et là (l'intro de « The Ancestor's blood » à la « Jump in the fire » de Metallica ou encore « The River » dans un esprit Iced Earth). Les musiciens laissent parler leur excellente technique lors de nombreux passages instrumentaux. La semi-ballade « Here in 6048 » est relativement proche de ce que peut proposer Sonata Artica et passe l'épreuve honorablement grâce à un développement intéressant (on sent l'influence d'Alex Lifeson de Rush dans le solo de guitare, notamment dans l'emploi du vibrato). Encore un très bon album que je vous invite à vous procurer au plus vite qui possède, en sus, une magnifique pochette. A noter pour les die-hard fans que le pressage japonais renferme la reprise « The needle lies » de Queensryche.
Le site : http://www.visiondivine.com
Malmir
ORAKLE Uni aux Cîmes Melancholia Records
Premier véritable album des français d'Orakle, Uni aux Cîmes oscille entre la poésie sombre des textes de Misanthrope et un black metal très technique et travaillé. Un parcours chaotique, changements de line-up assez fréquent pour ce groupe fondé en 1994 alors que le batteur, Clevdh (mais où vont-ils tous chercher ces noms !!), n'avait que 14 ans. Après quelques tribulations et répétitions, le groupe devient un trio en 1999 et enchaînent les démos ("Neath the Rapture Streams" et "Le théâtre de la nature" actes I et II, "La beauté déraisonnée"). Ces premiers essais attirent l'attention du public et tout particulièrement de Melancholia Records. 2003 : l'année où Orakle commence à composer pour « Uni aux Cîmes » et 2004 : un contrat avec Melancholia Records. Orakle a pris son temps pour peaufiner cet album et le résultat est d'ailleurs excellent !! Tout est soigné : de la qualité des textes en français aux compositions musicales, un chant diversifié, des ambiances rapides parfois plus lentes, des morceaux long mais sans longueurs, l'ensemble est bien réuni pour en faire un bon album de black metal. Un groupe hexagonal à suivre….
Le site : http://www.orakle.fr/
Morgana
Premier véritable album des français d'Orakle, Uni aux Cîmes oscille entre la poésie sombre des textes de Misanthrope et un black metal très technique et travaillé. Un parcours chaotique, changements de line-up assez fréquent pour ce groupe fondé en 1994 alors que le batteur, Clevdh (mais où vont-ils tous chercher ces noms !!), n'avait que 14 ans. Après quelques tribulations et répétitions, le groupe devient un trio en 1999 et enchaînent les démos ("Neath the Rapture Streams" et "Le théâtre de la nature" actes I et II, "La beauté déraisonnée"). Ces premiers essais attirent l'attention du public et tout particulièrement de Melancholia Records. 2003 : l'année où Orakle commence à composer pour « Uni aux Cîmes » et 2004 : un contrat avec Melancholia Records. Orakle a pris son temps pour peaufiner cet album et le résultat est d'ailleurs excellent !! Tout est soigné : de la qualité des textes en français aux compositions musicales, un chant diversifié, des ambiances rapides parfois plus lentes, des morceaux long mais sans longueurs, l'ensemble est bien réuni pour en faire un bon album de black metal. Un groupe hexagonal à suivre….
Le site : http://www.orakle.fr/
Morgana
SPELLBOUND incoming Destiny Armaggedon music
Premier album pour ces allemands qui proposent, comme c'est la grande mode en ce moment, un thrash metal d'influence Bay Area et Kreator pour certaines rythmiques; mais c'est surtout la voix qui rappelle fortement celle de Mille Petrozza. Les morceaux proposés ici sont assez semblables et l'ensemble, par moment, fini par se mordre la queue. Il aurait été bien qu'un morceau parmi les 9 figurant se distingue du lot et soit la grosse étincelle qui fait defaut ici. La production signée Andy Classen est comme d'habitude excellente, mais ne permet pas de sauver “Incoming Destiny” d'une monotonie certaine. Contrairemente à ses cousins allemands de “Reckless Tide”qui avaiten su faire mouche avec leur premier CD. Ces jeunes gens ont du potentiel, car malgré tout les compos tiennent la route. Il serait bien que sur le prochain opus, ils donnent un coté beaucoup plus personnel à leurs compos, à mon avis avec un peu plus de travail, ils peuvent y arriver. Pour résumer, cet album est donc destiné avant tout au fans de thrash metal pur et dur .
Le site : http://spellbound-thrash.com
Sniper
Premier album pour ces allemands qui proposent, comme c'est la grande mode en ce moment, un thrash metal d'influence Bay Area et Kreator pour certaines rythmiques; mais c'est surtout la voix qui rappelle fortement celle de Mille Petrozza. Les morceaux proposés ici sont assez semblables et l'ensemble, par moment, fini par se mordre la queue. Il aurait été bien qu'un morceau parmi les 9 figurant se distingue du lot et soit la grosse étincelle qui fait defaut ici. La production signée Andy Classen est comme d'habitude excellente, mais ne permet pas de sauver “Incoming Destiny” d'une monotonie certaine. Contrairemente à ses cousins allemands de “Reckless Tide”qui avaiten su faire mouche avec leur premier CD. Ces jeunes gens ont du potentiel, car malgré tout les compos tiennent la route. Il serait bien que sur le prochain opus, ils donnent un coté beaucoup plus personnel à leurs compos, à mon avis avec un peu plus de travail, ils peuvent y arriver. Pour résumer, cet album est donc destiné avant tout au fans de thrash metal pur et dur .
Le site : http://spellbound-thrash.com
Sniper
