GOTHMINISTER Happiness in darkness
Drakkar entertainment

La Norvège nous envoie que rarement des groupes tels que Gothminister. Ce mélange d'indus et de métal à la sauce electro-goth fait le plus grand bonheur des soirées frou-frou dans les caves obscures. Après moult concerts, le groupe a su se faire un petit nom et était attendu au tournant par certains. Mesdames et messieurs, la sortie de piste, c'est par ici que ça se passe.

N'allons pas par quatre chemins, la déception et l'ennui sont les deux mots qui résument au mieux ce « Happiness in darkness ». Quand on se permet de faire un album très court (36 minutes pour 9 titres), on fait en sorte qu'il soit parfait. Déjà que le groupe souffre du syndrome « je n'ai pas d'identité propre vu que je pompe sur les autres », il se devait de faire mieux qu'un album correct. Peine perdue mes amis. On s'ennuie très vite et on a la mauvaise sensation de se faire entuber, pour ne pas dire autre chose. Des riffs simplistes entendus un million de fois, des samples d'une originalité proche du zéro, et un manque flagrant de motivation se fait sentir chez les norvégiens. De plus, le tempo devient de plus en plus mou au fil de l'album. Quelques moments de bravoure (« Dusk till dawn ») ne viendront pas changer la donne. Gothminister nous a pondu un album sans vie, sans magie, sans âme ni créativité, juste un amas de sons simplistes collés les uns aux autres. Et puis tiens, on peut le dire, on s'embête carrément. Il ne sert à rien d'en dire plus et de se faire un malin plaisir à les descendre. Comme la Sncf, je fais ma grève. 

Gardez vos sous ! Gothminister nous a lâché un album de feignant qui ne mérite pas votre intérêt, à moins que vous ne soyez ultra méga fan du style, et encore… Gothminister est-il excusable ? Je prononce ma sentence et j'annonce : COUPABLE !

Le site : www.myspace.com/gothminister

Jerem13