HYDROGYN Deadly passions
Dr2 records/Underclass

Mouais , mouais, mouais... La perplexité est de mise quand on me parle d'Hydrogyn car il est évident que le premier album du groupe n'a attiré l'attention que grâce à sa chanteuse voluptueuse. Son contenu n'ayant rien d'attractif et encore mois de qualitatif.

Malheureusement le visuel de ce nouvel album ne peut que conforter mon approche dubitatif. La blonde demoiselle gorge en avant et toute déployée sortant d'un cercueil, lentilles rouges à la mode vampire en renfort, on ne frôle pas le ridicule on y est totalement (image de gauche à l'appui) . Si encore elle était brune, anorexique, d'une paleur gothico dépressive ça pourrait passer, mais non, ce n'est pas le cas, même pas peur (au contraire)... Ca commence mal car même si Julie (la chanteuse donc) est forçément appétissante et qu'on pourrait tout lui excuser, ça sent une nouvelle fois le produit racoleur à plein nez.

Si on cherche l'originalité, on sera déçu car le contenu ne surpendra pas beaucoup, c'est du hard rock convenu et déjà entendu, la voix est old school à mort, difficile de faire la révolution des mort vivants avec ça. Dans les 80's cet album aurait sans doute tout déchiré mais il y a eu pas mal de choses de faites depuis.

Malgré tout en comparant avec l'album précédent on sent qu' il y a un peu moins de retenue, une plus grande cohérence, on remarque qu'il y a eu de l'effort pour moderniser le projet, d'essayer de le ventiler un peu, de faire avancer le schmilblick. En ce sens on ne peut que saluer ce nouvel album et encourager Hydrogyn à poursuivre en cette voie.

Ca m'ennuie d'utiliser la facilité et de dire ça mais l'habit ne fait pas le moine, depuis le temps ça se saurait. Tant que la qualité de ses opus ne sera pas à la hauteur des mensurations de sa vocaliste, Hydrogyn aura bien du mal à se décoller de l' image racoleuse qu'il s'est fabriquée.

Le site : www.hydrogyn.com

Max Born