MOTÖRHEAD Motörizer
SPV

Alors que certains groupes se font ou se défont, Motörhead suit son petit chevelu de chemin. Et voilà donc qu'ils remettent le couvert en 2008 avec une énième galette de Rock N' Metal. Mais après tant d'albums, tous plus ou moins dans la même veine, que peut encore apporter ces monstres sacrés à la musique ? Du fun ! Tout simplement ! Car ce n'est pas encore avec ce nouvel essai que les 3 gredins tenteront de s'éloigner de leur style de prédilection, à savoir le Rock N' Roll ultra burné. C'est donc sans surprise que « Runaround man » ouvre l'album avec un rythme péchu et grosso modo… rock. Le petit passage après le solo permet au morceau de décoller de plus belle. On est en plein dans le archi connu mais en même temps, qu'est-ce que c'est bon ! « Teach you how to sing the blues » enchaîne dans le même esprit : pas vraiment blues le morceau même si toute la musique que j'aime... désolé. Inutile de dire que la production est irréprochable, le son est toujours aussi massif tout en gardant suffisamment de clarté pour que l'ensemble reste intelligible. Passons directement à la 4 ème piste, « Rock out », qui dépote un max et qui fout une patate d'enfer à tout auditeur un temps soit peu sensible au Rock. Imparable ! On en reste presque sur notre faim quand le morceau s'arrête après à peine 2mn. Mais l'excellent « One short life », plus blues, prend le relais et nous emporte au gré de son riff lancinant. Impossible de ne pas taper du pied… Le morceau suivant rebalance la purée avec un mid-tempo à la double encore une fois habilement placé derrière la chape de plomb de la guitare et de la basse. Le début d'« English rose » peut faire penser à bien des morceaux de Motörhead, mais c'est probablement le morceau le plus dispensable de cet album, de part son refrain aux allures d'hymne, un peu trop surfait à mon goût. Mais « Black on the chain » relance la machine rapidement avec sa rythmique sautillante. « Heroes » ralentit l'allure à nouveau pour donner un morceau Hard pas franchement mémorable. Mais encore une fois, Motörhead sait repartir avec « Time is right », un morceau dans la grande tradition du combo. « The thousand names of god » clôture l'album de bien belle façon, toujours avec ce style 100 fois reconnaissable, mais avec un refrain bien senti.

En résumé, cet album est un concentré de fun, avec peut-être deux morceaux moins bons (sur 11, mais ce n'est que mon humble avis…). Personne ne sera surpris par le contenu Motörizer, à savoir du Motörhead en forme, toujours aussi couillu, Rock N' Roll et Heavy ! Un album qui ravira les fans !

Le site : http://www.imotorhead.com + http://www.myspace.com/motorhead

Nico