Accueil

Chroniques

 

 

 

 

 

 

 

 





Design : essgraphics

 

SLIPKNOT all hope is gone
Roadrunner records

Quatrième album depuis l'éponyme « Slipknot » pour nos neuf charmants américains masqués. Qu'allait donc nous réserver le groupe ? Une nouvelle orientation musicale ?

Du brutal ? Du mélodique ? De l'expérimental ? Et bien, d'après ce que j'avais pu lire, le long break lié aux activités parallèles du groupe (essentiellement Stone Sour) laissait présager un album différent des autres.

Tout d'abord, le son est monumental, la puissance est au rendez-vous. A la fin de la première écoute, j'ai l'impression d'avoir écouté un disque qui regroupe tout ce que Slipknot peut et sait faire (pour le meilleur et pour le pire). On y retrouve la brutalité rentre-dedans d'un « Iowa » sur des morceaux comme « Gematria » ou « All Hope Is Gone », les mélodies entêtantes d'un « Vol.3 » sur « Psychosocial » et « Dead Memories », on n'échappe pas évidemment à la ballade bien efficace (« Snuff »). Le groupe tente même l'expérimentation sur « Gehenna », un morceau lourd, un riff sombre, refrain en voix de tête, une prise de risque qui s'avère payante. Pour le reste, le dispensable (« Butcher's Hook ») côtoie le presque bon (« Wherein Lies Continue »). La version digipack permet d'écouter trois titres supplémentaires, un remix de « Vermillion pt.2 » pas inutile mais presque, « Child of Burning Time », un morceau sympathique mais sans plus et « ‘Til We Die » un titre différent et plutôt intéressant. Slipknot a évolué et tente des choses différentes, le côté mélodique est mis plus en avant que par le passé (qui a dit Stone Sour ?), le groupe ne délaissant pas son identité à savoir ce choc de styles (hardcore, death, heavy) qui lui est propre depuis de début.

Slipknot réussit un bon album, une moitié excellente, un quart moyen et un dernier quart pour le moins anecdotique. The more things change, the more they the same…

Le site : http://www.myspace.com/slipknot1 et http://www.slipknot1.com

ML