SONIC SYNDICATE
"Love and disasters"

SONIC SYNDICATE Love and othe disasters
Nuclear blast

Comme le dit une bonne amie à moi : « Sonic Syndicate, ce n'est pas un groupe, c'est une image ! ». Il est vrai que je pourrais m'arrêter là et descendre ce groupe commercial, mais je me dois de faire plus professionnel que certains autres webzines soi-disant pros. La facilité me ferait faire un bout de texte hyper blessant. Mon objectivité me ramènera peut-être à la raison sur ce groupe pour ados rebelles et méchés. J'en doute un peu quand même…

Pourquoi s'intéresse-t-on à Sonic Syndicate ? Personnellement, j'ai découvert le groupe pour sa bassiste. Une jolie petite suédoise innocente au milieu de ses « méchants » métalleux, l'effet est garanti. Voilà, j'en ai fini du côté positif pour le groupe. Non, je suis méchant. Sur l'album précédent, on avait eu droit à un In flames, soi-disant moderne, sous-vitaminé, une musique déjà entendue 100 fois avec des refrains eux aussi convenus. La seule chose qui pouvait les sauver était les deux chanteurs avec deux rôles bien à part. Mais après un pitoyable concert, je me suis vite rendu compte de la supercherie sur l'un des deux. Je dénonce donc mister Roland Johansson, incapable de tenir en voix claire plus de deux secondes. Il ferait bien de s'exercer plutôt que de la jouer « superstar ». Heureusement, en studio on peut en faire des miracles ! Bref, après cette petite explication, il est temps de parler de leur nouvel effort « Love and Other Disasters ». Tout de suite, je m'insurge contre le mauvais goût (encore une fois) de la pochette. Ça, c'est fait.

Le groupe doit essayer de se débarrasser de son image de groupe pour « djeuns » branchés, et a tenté une certaine évolution. Bon, cette dernière est de la taille d'une fourmi, il ne fallait pas rêver non plus, les titres étant dans la même veine que ceux de « Only Inhuman ». Certains sont réussis mais le schéma est connu d'avance. Un riff simpliste et entêtant, des nappes de synthé plus ou moins réussies pour combler le peu d'inspiration, un début de chant hurlé pour arriver sur un refrain voix claire à la guimauve (« Encaged », « Jack of Diamonds », « Damage Control »). Voilà la formule magique pour 75% des titres de ce nouvel album. Et bien sûr, n'oublions pas les gentils titres bisounours pour faire chavirer le cœur des collégiens (« My Escape », « Contradiction »). Vous l'aurez compris, le groupe reste encré dans un schéma bien simpliste mais qui suffit pour beaucoup. Il faut quand même avouer que c'est tellement bébête que ça rentre direct dans le cervelet. La prise de risque est inexistante, le groupe nous a juste fait une version améliorée de l'album précédent. Malgré tout, pour essayer de toucher un public un peu plus conséquent, leur nouveau clip nous propose moult pouffes à gros seins se frottant en bikini sur des voitures. Un clip digne du plus bel effort du rap américain. La faute de goût et la démarche sont à punir.

Pour les fans du groupe, pas de souci, vous allez être heureux vu que c'est pareil qu'auparavant, voire un chouilla mieux. Pour ceux qui n'accrochaient pas, ce n'est pas avec cet album que la donne va changer, malgré quelques titres sympas à écouter deux ou trois fois. Si on prend les trois ou quatre titres potables de chacun des trois albums, on pourrait arriver à quelque chose de correct et encore... Heureusement que le groupe a une bonne étoile qui se nomme Nuclear blast. Sonic Syndicate, c'est une image, et elle est pas belle l'image.

Le site : www.sonicsyndicate.com + www.myspace.com/sonicsyndicate

Jerem13

 






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