Accueil

Chroniques

 

 

 

 

 

 

 

 





Design : essgraphics

 

SPYDER BABY Let us prey
Blind prophecy records

La contrefaçon, ca existe dans la vie de tous les jours, et je ne vois pas pourquoi on y échapperait dans le monde du métal. Avec Spyder baby, nous voici en présence d'un clone poussif de Ministry. Comme ce dernier, le groupe tient sur les épaules d'un seul homme. Cet Al jourgensen du pauvre se prénomme ici Stevie Banch. Avec son look très « électro goth faux rebelle », le jeune homme ne peut espérer arriver à la cheville du charisme d'un Jourgensen. La musique peut elle remonter le niveau ?

On passe rapidement sur la pochette immonde et nullissime qui fait très conte pour enfants à la recherche d'une première émotion forte (la vilaine grosse araignée). Le contenu musical de la galette est bien pauvre. Les influences de Jourgensen and co sont évidemment omniprésentes et utilisées sans génie. L'ensemble est plat, sans pêche et vite ennuyeux. Le seul moment de bravoure est dans un « Bitter » où dieu Al vient faire un petit featuring. A ce moment, on se croirait presque sur un disque de Ministry. Après ça, plus grand chose à dire hormis qu'on s'ennuie. Ca tourne en rond et l'originalité, mister Stevie, il ne connaît pas. Malgré tout cela, on ne peut pas dire que ca soit mauvais, c'est juste entendu mille fois. Rajoutez une production manquant de claquant et vous obtenez le parfait disque dont on oubliera l'existence en moins de deux semaines. Les chances pour que les fans d'indus métal accroche à ce « Let us prey » sont quasi nulles.

Quand on veut copier ses petits camarades de jeu, le minimum c'est de le faire correctement. La copie est ici médiocre et inutile. Il ne faut pas se voiler la face, ce n'est pas parce qu'on a un demi dieu comme référence et que l'on suce son inspiration jusqu'à l'overdose que le tour est joué. Peine perdue pour Spyder baby, il va vite falloir grandir. Bienvenue dans le monde de l'ennui et du plagiat.

Le site : www.spyderbaby.net

Jerem13