SQUEALER The Circle Shuts
AFM

Oeuvrant sur la scène Thrash allemande depuis 87, Squealer était à la base mené par le chanteur Andy Allendörfer, avant que celui-ci ne décède il y a quelques années. Après un intermède sous de nom de Squealer AD avec Gus Chambers au chant (lui aussi récemment décédé), le groupe nous revient sous son nom originel avec un nouvel album "The circle shuts", teinté power metal, et un nouveau frontman : Norbert Vornam.

« The sources of ignition" démarre sur des chapeaux de roues, rythmique bien thrashy et double grosse caisse dominent. La voix de Norbert Vornam est plutôt sympa , beaucoup plus orientée power metal que celle de Gus Chambers. On notera aussi la présence de quelques petits screams . « Mask of the betrayer" et « New saviour » bien que plus lentes confirment et nous montrent l'étendue des capacités vocales de Vornam, plutôt excellentes. Vornam me fait même un peu penser à Barlow sur le début de « Mask of The betrayer ».

Puis on arrive sur « Grey »... Et là, comment dire, j'ai eu la sensation qu'un album de Iced Earth c'était mis seul en marche, mais non, c'était bien Squealer. Pourquoi ? Tout d'abord le riff d'introduction typique de Iced Earth, ensuite le chant, et pas que l' intro cette fois fait penser à s'y méprendre à celui de Matthew Barlow. Que ce soit le timbre de voix ou la manière de chanter, la structure en elle-même ou les riffs , seul le passage chanté "radio" semble ne pas avoir été inspiré par la bande à Shaffer. Même constat sur « Godlike » ce qui est assez dommage, car malgré tout, ces titres sont excellents. « Thrasher », assez efficace, vient ici nous rappeler aux origines du groupe, mention spéciale pour le solo. « Martyrs of the half moon", revient à une recette plus power - metal, mais on sent toujours sur ce dernier quelques influences Shaferiennes.

« Once fallen » est plutôt originale et se démarque totalement des autres titres. L'intro démarre sur un gros riff saturé pour soudain ralentir et passer à un son clair mid tempo assez mélancolique, le refrain quant à lui repart sur la disto . On redécouvre ici la voix naturelle de Vornam et l'utilisation de sons plutôt electros sur le fond . Un des meilleurs titres de l'album.

A la première écoute, on pourrait se dire que cet album manque d'originalité, mais les compos tiennent quand même bien la route et restent pour la plupart assez accrocheuses et rudement bien foutues. Il reste encore beaucoup à faire, mais Squealer pourrait bien évoluer et monter d'un rang en persistant dans cette voie.

Le site : http://www.squealer.de + http://www.myspace.com/squealerofficialmyspace

DT-Brain