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ACHERON
" The final conflict : last day of God "

A C H E R O N   T h e  f i n a l  c o n f l i c t : l a s t  d a y  o f  g o d
Ibex Moon Records

Pour la petite histoire, ACHERON, dans la légende grecque, est le nom du fleuve des enfers. Les défunts le traversaient sur une barque pour entrer au royaume d'Hadès.
Donc après plus d'une vingtaine d'années d'existence, autant d'albums et autres changements de line-up, directement revenu des enfers, ACHERON avec « The final conflict: last day of god », nous propose son concept de fin du monde sur fond d'anéantissement des trois religions majeures. À savoir le Christianisme, l'Islam et Judaïsme.
Toujours dirigé de mains de fer par le diabolique bassiste/hurleur Vincent Crowley, ordonné dans l'église de Satan par le gourou Anton Lavey, himself, c'est autour des 11 titres contenus dans ce dernier blasphème métallique, que notre sympathique Vincent, va tenter de nous enrôler dans sa horde noire.
Musicalement, les références au Death Métal des années 90, poudré de relents Black et Doom des origines, correspond à ce qui vous attend dans cet opus. Un maléfique mélange de riffs façon BLACK SABBATH (Anno Armageddon), SLAYER (A new Age), CELTIC FROST (Salvation Through Hatred), CANDLEMASS (Millennium End), etc.
Une bonne cinquantaine de minutes de Death Métal classique aux ambiances sataniques, sans véritable grand bouleversement à attendre de nos amis ricains. Techniquement le groupe tient bien la rampe, même si il n'est point question, ici, de virtuosité instrumentale ou mélodique. Le groupe évoluant dans une bonne moyenne musicale même si rythmiquement, quelques symptômes d'essoufflements et passages plus binaires, ramollissent malheureusement le tout.
L'ajout d'ambiances atmosphériques, comme de parties de claviers, arrivent quand même à pousser plus loin le discours musical d'ACHERON, plus en profondeur, mais l'ensemble ne bénéficie pas du même traitement, donc du même intérêt au final.
Un CD qui a pour cible les adorateurs de sieur Crowley et ceux pour qui le virage plus brutal du Death, comme du Black Métal dans son ensemble, semble devenu trop extrême pour eux. Ce n'est pas un mauvais album et il peut même s'enorgueillir de garder une certaine cohérence musicale dans son ensemble, même si certains titres laissent entrevoir le poids des années passées et un manque de renouvellement dans son inspiration.

Le site: http://www.myspace.com/acheron

Dave.

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