B I G E L F   C h e a t   T h e   G a l l o w s
Powerage

Mais d'où vient donc ce Bigelf ? Il s'agit en fait d'un quatuor américain basé à Los Angeles qui a déjà une bonne dizaine d'années au compteur. Son premier album «  Closer to doom » remonte à 1996. Ensuite, il y a eu « Money Machine » en 2000 et « Hex » en 2003. Ce « Cheat the gallows » est leur premier pour le label Custard Records de Linda Perry qui s'est pour l'occasion glissée dans les chœurs.

Cela dit comment cataloguer BigElf ? Et bien bonne chance car à l'écoute de ce CD le nombre d'influences du groupe est long ; parfois vous penserez à Queen pour certaines mélodies, parfois à Franck Zappa, à d'autres moments aux Beatles. Ce qui frappe surtout c'est le chant incroyable de Damon Fox, qui est aussi claviériste. Il dégage une aura incroyable parfaitement soutenue par le groove dévastateur de la section rythmique du batteur Froth et du bassiste Duffy Snowhill. Le guitariste Ace Mark qui dépose ses accords sans ménagements et nous tisse des soli transcendants.

Le groupe apporte un soin tout particulier aux arrangements et à l'orchestration.

Tout est bon dans cet opus, d'un bout à l'autre. Mais si vous hésitez encore, tendez l'oreille à ce « The evils of Rock & Roll" et vous succomberez sans nul doute. Il y a là tout d'un grand Alice Cooper du début des seventies, sans compromis. Et puis, que dire de cet explosif «  Race with time » , très puissant vocalement et dont le guitariste a, sur le final, du Harrison dans les veines.

Sans préjuger de la qualité de leurs précédentes productions que je ne connais pas, je peux vous dire que ce nouvel opus est une grande claque en pleine figure, un album à ne manquer sous aucun prétexte si vous aimez le rock aux tons heavy, les Beatles de l'album blanc, Queen des débuts ou Spock's Beard. Foncez vite chez votre disquaire !

Le site : http://www.bigelf.com/ + http://www.myspace.com/bigelf

Emmanuel