Annonce : Ultrarock recherche des chroniqueurs et chroniqueuses, motivés, objectifs, passionnés, contact ici ;) ou msn: ess_ultrarock@hotmail.com (chat only)



GRAVEWORM
" Diabolical figures "

G R A V E W OR M   D i a b o l i c a l   f i g u r e s
Massacre Rec

Qu'est-il encore possible de dire d'intéressant sur Graveworm en 2009. Le groupe Italien se fend depuis ses débuts sur Last Episode et avec la régularité d'un métronome d'un album plus ou moins réussi tous les deux ans. «Diabolical figures» est donc déjà la septième réalisation d'un groupe qui végète toujours (et je ne vois pas les choses s'arranger avec ce nouvel album) dans un certain anonymat (anonymat tout relatif j'en conviens, ils sont quand même passés chez Nuclear Blast avant d'atterrir sur Massacre, pas vraiment les plus pourris des labels en activité).

Musicalement, Graveworm ne va jamais rien révolutionner et il ne faudrait pas compter sur eux pour nous pondre un truc un tant soit peu original mais, et j'en suis le premier surpris, on ne peut pas qualifier ce «Diabolical figures» d'ennuyant ou de mauvais. Oh n'imaginez rien de transcendant, mais le truc qui finit par accrocher sans qu'on n'y prête vraiment attention. A force de n'avoir aucune personnalité, Graveworm en est arrivé à composer un ersatz à mi-chemin entre le black sympho à paillettes, le gothic ténébreux et le dark passionné. Un style qui en règle générale me branche autant qu'une bande son de film porno des années quatre-vingt.

Un gros coup de Cradle, un peu de Dimmu Borgir, un rien de The Old Man's Child (qui n'est jamais qu'une resucée des deux premiers) le tout sans tomber dans la caricature et c'est plus ou moins tout ce que Graveworm a à nous proposer. Par contre, à force d'utiliser une recette éculée mais parfaitement maîtrisée ça finit quand même par fonctionner. Le groupe sait composer et a depuis longtemps pigé comment arranger un titre pour qu'il vous tombe directement dans l'oreille.

Je n'ai jamais compris cette stupide habitude qu'a ce groupe de nous gratifier d'une reprise pop aussi inutile que pathétique. Après REM et Bonnie Taylor, c'est au tour du «Message in a bottle» de Police de me laisser dans un état de profonde perplexité.
De bonne humeur ce matin (tout est relatif) je m'en voudrais de ne pas finir sur une note positive en mettant en évidence les vocaux mi death mi black (pas dit qu'on y retrouvait une once d'originalité) de Stefan Fiori (pourtant desservi par un patronyme difficile à porter).

En finalité, un album qui ne sert à rien, qui s'écoute avec un certain plaisir mais qui s'oublie aussi vite… on a déjà connu pire.

Le site : http://www.myspace.com/graveworm + http://www.graveworm.de

Jordy

Meet us at  :





Adresse :
ULTRAROCK
13 avenue Charles De Gaulle
escalier D
78320 Le Pecq - France

E-mail: ultrarockcontact@free.fr                 

Design : www.essgraphics.fr