Annonce : Ultrarock recherche des chroniqueurs et chroniqueuses, motivés, objectifs, passionnés, contact ici ;) ou msn: ess_ultrarock@hotmail.com (chat only)




HARDLINE
" Leaving the end open "

H A R D L I N E   L e a v i n g   t h e   e n d   o p e n
Frontiers Records

Retour sur le devant de la scène du combo US, HARDLINE, qui avec « Leaving the end open », troisième volet studio, va expérimenter la résurrection du Phénix et tenter de nous prouver qu'ils peuvent nous refaire une petite bombe de Hard Californien, comme ce fut le cas pour « Double eclipse ».
Seulement voilà, deux points problématiques viennent semer le trouble et me font craindre que ce ne sera peut-être pas le cas, cette fois-ci.
Le premier point étant les 17 années séparant « Double eclipse », sorti en 92 et « Leaving the end open ». Le second point étant le tout récent départ de Joey Gioeli, guitariste et compositeur. Comme ce fut le cas de Neal Schon (JOURNEY) dans la première mouture de HARDLINE.
Heureusement, gros point positif, la présence rassurante et motivante de l'excellent chanteur Johnny Gioeli (Axel Rudi Pell), frère de Joey. (Je ne sais pas si c'est très clair ?)
Maintenant, il ne me reste plus qu'à me plonger dans l'écoute de « Leaving the end open » et espérer que celui-ci sera supérieur en qualité au second album, « II », voire l'équivalent du premier « Double eclipse », encore dans ma tête.
L'album débute avec l'excellent « Voices » et son riff de guitare, rappelant le croisement de Ty Tabor (King's X) et Zack Wilde (Ozzy). Poste ayant échu au très bon guitariste Josh Ramos, nous gratifiant, au passage, d'un très bon solo. Pour le chant, Johnny démarre cet album de façon prodigieuse et restera, pour information, constant du début à la fin. Son feeling et sa technique étant au dessus de bon nombre de chanteur en exercice. Ensuite, déboule « Falling free », refrain typiquement Rock Us, gros travail sur les harmonies vocales et encore un solo de Mister Ramos, de très bonne facture. C'est au tour de « Start again » d'enfoncer le clou, avec un titre presque Pop Rock, aux accents de U2. Même si le morceau est plus posé, donc formaté pour les radios US, il n'en reste pas moins magnifique. Refrain implacable et arrangements aux petits oignons. Le quatrième titre, « Pieces of puzzles », encore hyper mélodique et accrocheur, se taille un chemin entre un JOURNEY & un TOTO des grands soirs. La première ballade, « Bittersweet », mémorisable en ¼ de seconde, démontre toute l'étendue musicale de HARDLINE et les multi possibilités dont bénéficie le groupe.
La suite de ce nouvel album est du même acabit. Les titres s'enchaînent avec cette même qualité et cette diversité musicale. Un album allant du Rock FM au Hard Rock Mélodique, avec quelques petites touches de progressif, grâce à la présence de Michael T Ross, clavier et piano.
Après l'écoute de ses 11 pistes, bénéficiant d'arrangements léchés ainsi que d'une production de qualité, le constat ne pouvait être que positif. Il n'a peut-être pas l'aura de « Double eclipse », mais il n'est certainement pas aussi mièvre que le second album « II ». Il se situe vraiment dans le haut du panier, pour ce genre musical. Mélodique et plein de refrains à faire pleurer les filles, il collera des boutons accompagnés de vomissements à l'amateur de Brutal Death Black Grind Métal Indus. Un CD vraiment agréable à écouter du fait de sa richesse mélodique, la qualité des compos proposées et la prestation de son chanteur, Johnny Gioeli.

Le site : http://www.myspace.com/hardlinerocks

Dave.

Meet ULTRAROCK at  :






E-mail: ultrarockcontact@free.fr      
           

Design : www.essgraphics.fr