I N   G R I E F  Deserted soul
Bombworks Records

Bof ! Je pourrais vous pondre un truc de quinze pages, je n'arriverais pas à mieux vous faire ressentir mon attrait pour cet album et pour ce groupe mieux que par ce bof de circonstance. Leur présence sur Bombworks nous renseigne déjà sur leur orientation thématique et je peux vous confirmer qu'ils sont bien d'obédience Chrétienne. Originaire du nord de la Norvège, ils n'ont par contre rien à voir avec la scène black de ce coin perdu aux portes du cercle polaire. Musicalement, «Deserted soul» s'apparente à un croisement entre November Doom, Opeth voire Arcturus… d'où le penchant progressif aurait encore été accentué. Du death progressive limite parfois psychédélique avec des parties de synthé qui m'ont pompé dès la première écoute (mais je me dois de te dire fidèle lecteur que les parties de synthé ont toujours tendance à me gonfler dès la première écoute), des vocaux alternant parties death un rien monotones et des chants clairs (limite tendance sacristain un lendemain de fête villageoise). Si je ne suis pas particulièrement tenté par l'approche musicale d'In Grief, je me dois de souligner les qualités d'écriture de ses compositeurs qui parviennent à me rendre attrayant un genre musical qui ne m'a jamais vraiment transcendé. Le plus gros reproche que je peux faire à ce «Deserted soul» se rapporte aux parties de guitare style mancheàcouille (terme régulièrement employé dans ma région qui ne veut rien dire mais qui donne un aperçu de la volonté du guitar-hero de nous en mettre plein les oreilles).

Si les groupes précités figurent en bonne position dans votre discographie de rêve, il n'y a pas à hésiter, précipitez-vous chez votre disquaire favori et volez-lui un des exemplaires de ce «Deserted soul», vous devrez passer par la case confessionnal dimanche prochain mais je pense que ça en vaut largement la peine.

Le site : http://ingriefmetal.webs.com + http://www.myspace.com/ingrief

Jordy