PLACE VENDOME Streets Of Fire
Frontiers / Nocturne

La sortie du premier album de Place Vendome en Octobre 2005, avait marqué les esprits par le retour de Michael Kiske, l'énigmatique chanteur qui a collaboré avec Helloween sur ses deux chefs-d'œuvres que sont les célèbres « Keepers of seven keys ». Mais après divers événements, le chanteur se retirera du milieu du métal se faisant de plus en plus discret, mais fut quand même tirer de sa cachette pour quelques apparitions telles que l' »Avantasia » de Tobias Sammet et « Revolution renaissance » de Timo Tolkki (et plein d'autres…).

Mais le vrai grand retour du chanteur fut sans nul doute lors de la sortie du premier album de Place Vendome, qui le voit se frotter à un tout nouveau genre le hard FM/AOR et qui lui réussit très bien et lui va comme un gant. Et fort du succès de ce premier album, Kiske remet le couvert avec « Street of fire » accompagné de la même équipe : Dennis Ward (Basse, Pink Cream 69) qui se charge de la production de ce « Street of fire » (et du premier opus aussi), Günter Werno (Clavier, Vanden Plas), Kostas Zafiriou (Batterie, Pink Cream 69), Uwe Reitenauer (Guitare, Pink Cream 69) à tout ce beau monde sont venus s'ajouter quelques spécialistes de l'écriture de l'écurie Frontiers, tels que Magnus Karlsson (Primal Fear), compositeur aussi des deux superbes opus Allen/Lande dont le troisième est en route, mais aussi de Ronny milianowicz (Saint Deamon) et Torsi Spoof (Leverage). Et le résultat est là : « Street of fire » est un véritable petit bijou de mélodies accrocheuses, qui ne laisse place à aucun temps mort, passant d'un Hard FM comme sur les morceaux « Street of fire » ou « My guardian angel » (qui est pour moi le meilleur morceau de cet album et se verra accompagné d'un clip vidéo) à un Hard Mélodique accrocheur et acidulé comme en témoigne « Believer » et « Dancer ». D'autres morceaux pourront faire penser à du AOR tel que le sympathique « Valérie », morceau bien gentillet, mais qui nous fait remarquer qu'aucune ballade n'est présente dans cet album (ce qui n'est pas un mal), même si « A scene to reply » si approche un peu, mais la grosse surprise de ce « Street of fire » est sans nul doute ce titre qui est « I'd die for Yyou » qui nous trompe en commençant comme une ballade juste piano, basse et voix, et qui d'un coup se transforme en un monument épique extrêmement bien orchestré.

Et que dire de la voix Michael Kiske, c'est elle donne une importance et une grandeur à toutes ces compositions déjà très fortes en émotion, et nous transporte tout du long de l'album, qui est donc une nouvelle réussite pour Kiske and Co.

En espérant que ce succès grandissant fasse sortir un peu plus Michael Kiske de sa grotte pour mieux défendre son bébé, mais là je peux toujours rêver !

Le site : http://www.myspace.com/placevendome

Emmanuel.