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STEADLUR
" Steadlur "

S T E A D L Ü R  Steadlür
Roadrunner Records

Un vrombissement de moto et c'est parti, voilà comment démarre le Rock & fuckin' Roll du premier Steadlür…
Steadlür, c'est un jeune quartet fraîchement formé à Atlanta, quoique peu proche de la tradition musicale de cette grande ville américaine. Steadlür c'est aussi le nom de famille de Philip, fondateur du groupe avec son frère batteur Dallas, aux côtés d'un guitariste et un bassiste répondant aux noms de Tommy Steadlür et Daniel Steadlür mais c'est un peu les frères Ramones, à savoir les fils adoptifs de cette nouvelle famille musicale. Cet album éponyme est donc leur premier et indique d'emblée la couleur clairement Rock'n'Roll du groupe.
Et il n'y a pas erreur sur la marchandise, Steadlür joue bien du Hard Rock et rien d'autre. Un Hard Rock extrêmement fun, rock'n'roll, frais. Musicalement il s'agit de compositions classiques à base de Guns'n'Roses, sur lesquelles vient se poser un chant bien Hard 90s, agressif, dans la lignée d'un Skid Row, et souvent soutenu par des chœurs très 80s, à la manière de Bon Jovi… Très classique, donc. En revanche, on est très loin du Glam de l'époque, en terme de résultat, et ce en raison d'une couleur Punk qui ira jusqu'à éclipser ces racines musicales Hard Rock : Sum 41, Offspring aussi, c'est la couleur de la jeune génération Punk qui domine. La production de la galette va d'ailleurs clairement dans cette direction en nous offrant un son tellement proche de Linkin Park ou POD qu'il ancre définitivement Steadlür dans la modernité de sa génération (« Turn it up », « Time »). Ce son achève l'association de la musique de Steadlür à l'esprit jeune (« Livin' a lie ») et fun des nouveaux punks (« My mom hates me »). Ceci restera notre impression dominante durant l'écoute. Les racines Hard surgiront souvent d'ailleurs à travers ce canal plus moderne : que ce soit les RHCP pour la rapidité de « Barely breathing », Aerosmith pour l'esprit funk de « Suffocate », nous sommes dans la lignée du recyclage du Hard par les jeunes groupes. Steadlür s'en écarte cependant à certaines occasions telles le plus lourd « It's too late » ou « Angel (on the wrong side of town) » qui se veut le slow de l'album… Ils parviennent même à nous surprendre avec les vocaux du pont de « Bumpin' » ! Du point de vue de la « jeunesse » de la chose l'interprétation n'est pas en reste par ailleurs, avec un chant pas toujours juste et une guitare solo peu puissante… Celle-ci ne se distinguera paradoxalement que sur le dernier titre, le plus léger et seventies (un rien pop), « Change », où ses lignes plus classiques la rendent plus pertinente que sur ses soli.

Tout bien pesé, Steadlür est un bon représentant d'une vague de moins en moins modeste de groupes principalement scandinaves remettant un Hard classique au goût du jour, vague au sein de laquelle nombre de formations prennent le parti d'une « modernisation » de ce classicisme musical… Dans un cas pareil les avis seront forcément partagés entre partisans de cette « modernisation » au nom de l'évolution d'un style décidément ancien, et « puristes » désirant avant tout conserver intact un genre qui a fait ses preuves et que l'on voudrait avant tout pouvoir savourer à nouveau… L'évolution des genres classiques est naturelle, certes, mais concilier Hard classique et jeune Punk n'est-il pas vain, voire contre-nature ?

Le site : http://www.roadrunnerrecords.com/artists/Steadlur/ + http://www.myspace.com/steadlur

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