S T R Y P E R   M u r d e r   b y   p r i  d e
Frontiers records

Crie de joie : Youhou ! Dans ma vaste collection de groupes Métal en tous genres, un nouvel album de Stryper est toujours un grand évènement en soi. C'est donc tout chamboulé par un sentiment joussif poussé et un tantinet exageré que je décide de m'emparer de la chronique de la nouvelle offrande du groupe.

Le dernier album "Reborn" qui a vu la reformation du groupe, date déjà de l'année 2005 m'avait un peu laissé sur ma faim, espérant peut être un peu trop de mes idoles d'antan.

Quid du contenu de ce nouvel opus ? A vrai dire le fan ultime de Stryper que je suis se demande bien où en veut venir son groupe fétiche. C'est simple et je m'en explique. Le patron, celui qui mène la barque, le boss est Michael Sweet qui assure le poste de chanteur et de guitariste, dire qu'il est le compositeur principal avec son frangin Robert, batteur de son état, de la plupart des compos de Stryper n'est pas exagéré. Seulement voilà, quand le groupe splitte en 1990 après le superbe album "Against the law", notre homme continue son petit chemin de musicien et mène une carière solo honorable. "Et alors ?" me direz vous. Et alors le problème vient du fait que trop de chansons de ce "Murder by pride" semblent sorties d'un album solo de Michael Sweet. Du coup, l'esprit de groupe et la cohésion globale manquent cruellement à l'appel.

Ce sentiment amer (mais pas trop quand même) est renforcé par l'impression désagréable que le groupe a tenté de revenir aux sources sans réellement y parvenir. Le premier titre me fait carrément peur par sa prod. old school et un son brut digne du premier album frôlant ici dangeureusement la parodie.

Au fil de l'écoute me voilà pourtant rassuré, il y a  de purs moments cultes qui portent la marque de fabrique (jaune et noire svp) du groupe comme sur les titres "4 leaf clover", "The plan", "Murder by pride", "Mercy over blame", "Everything", l'incontournable ballade "My love, my life, my flame".
Mais très sincérement les titres "Peace of mind", "I believe", "Love is why", "Run in you", "Alive" auraient meilleure place dans le répertoire de Michael Sweet.

Notons une originalité inattendue, une reprise surprenante de la chanson My love (I'll always show) purement méconnaissable et qui donne plutôt envie de se souvenir ce qu'ést la version originale datant de 84 sur l'album "The yellow and black attack".

Comment vous faire comprendre que malgré ces remarques critiques, Stryper garde dans mon coeur une place à part ? La bande son de belles années toutes pêtries de bons souvenirs. Que voulez vous ? ; cette voix inimitable, ses solis de guitares en simultané, cette frappe lourde, ces choeurs parfaits qui me sont si familiers sont autant de repères rassurants pour un réel plaisir auditif sans faille.

Qui aime bien châtie bien dit-on, soit. Etant donné que je n'ai même pas dit que la pochette est fort laide, on va dire que c'est ça !


Le site : http://www.stryper.com


M@x Born (dont c'est le grand retour)