T H E   A T L A S   M O T H   A glorified piece of blue sky
Candlelight

L'espèce Attacus atlas (ou « Atlas ») est un lépidoptère appartenant à la famille des Saturniidae. Originaire d'Inde, c'est l'un des plus grands papillons nocturnes du monde ; le « tysania agrippina » le dépasse légèrement en envergure moyenne mais sa surface alaire est bien plus faible. Le « Coscinocéra Hercules » peut prétendre détenir le titre de « plus grand papillon du monde ». Il mesure entre 20 et 30cm. Ses ailes larges et musclées sont de couleur rouge, marron, brune, avec des nuances plus claires jaunes, blanches et orange, composées de deux « fenêtres » translucides et triangulaires sur chaque paires d'ailes. De plus, l'extrémité des ailes fait penser à un serpent. Ce qui lui a valu aussi le nom de papillon cobra.

Comme nous l'explique notre ami wikipédia, le nom de cette formation de Sludge métal originaire de Chicago porte bien son nom, mais nous y reviendrons plus tard. Pour ce premier album tout fraichement produit sur Candlelight, The Atlas Moth nous transporte vers un univers post métal avec des tendances Doom.

« A glorified piece of blue sky » propose du sludge pur et dur, des rythmes accrocheurs qui donnent une furieuse envie de secouer la tête avec un chant torturé, comme si Phil Anselmo avait la grippe A et un brusque changement pour passer a un tempo lent avec une ambiance lourde et pesante ainsi que des parties à la guitare qui donnent un arrière goût de Opeth.

La technique dans cet album est présente, alliée à une bonne dose d'originalité. Pourtant, au bout d'un moment la voix lasse, elle instaure une perpétuelle répétition ce qui en devient limite soporifique et on attend avec impatience les solo de guitare. Pourtant l'univers de cet album est un vrai enchantement pour les amateurs du Sludge, tantôt psychédélique, torturé, lourd, planant.

The Atlas Moth nous présentent donc un album avec un concept et une énergie énorme, avec une ambiance tantôt lourde et brute puis légère et pleine de douceur, on en déduit donc le nom du groupe : imposant et terrifiant, pourtant léger et majestueux.

« A glorified piece of blue sky » reste donc une originale production avec beaucoup d'émotions dans les morceaux que les musiciens ont voulu nous faire partager. C'est donc sur une touche d'originalité que les américains de The Atlas Moth commencent à faire leurs petit chemin. Pour les néophytes du Sludge je vous recommande « Pray for tides » qui vous donnera une petite mise en bouche de l'album ; pour les mordus de Sludge/ Post Métal je vous conseille cet album à écouter avec une oreille attentive.

Le site : http://www.myspace.com/theatlasmothband + http://www.theatlasmoth.com


Kentin