VISION DIVINE
" 9 degrees west of the moon "

VISION DIVINE 9 degrees west of the moon

« Oh, la vacca, che ceffone! » (Oh la vache, quelle claque ! ndt.). Cette chronique s'est faite attendre tellement j'ai écouté et réécouté le disque (pour être sûr de ne pas écrire trop de conneries et trouver quand même quelques trucs à critiquer). Bon, ça va être dur (pour les critiques)…
Ce « 9 degrees west of the moon » marque le retour au bercail du chanteur originel de Vision Divine, à savoir l'ex-compère d'Olaf Thorsen au sein de Labyrinth, ex( ?) vocaliste de Rhapsody (of Fire), Fabio Lione. Magistralement servi par des compositions ultra mélodiques qui réussissent le tour de force d'être à la fois très accessibles (notamment grâce à un énorme travail sur les refrains, les chœurs et les arrangements de claviers) et musicalement intéressantes écoute après écoute, Lione délivre une performance remarquable, modulant sa voix avec aisance. Il ne hurle pas (sauf sur «  The killing speed of time » , qui m'a (tristement) rappelé le Power of the Dragon Flame de Rhapsody) et trouve dans les médium, puissance et sensibilité.
Les arrangements sont ciselés (mention spéciale pour des claviers très présents mais jamais étouffants, particulièrement ces sons de piano délicats du meilleur effet). Le gratteux n'est pas en reste et sait mettre toute sa technique, sans surenchère aucune, au service de ses compositions (et non le contraire). Ce qui donne des titres énergiques et (presque) toujours mélodiquement réussis (ben ouais, y a quand même la bouse vocale précédemment citée ). La production est imparable (c'est le maniaque Timo Tolkki qui s'y colle, en même temps) : une patate d'enfer avec son énorme et mix impeccable.
D'évidence, Thorsen a opté pour un ancrage stylistique dans un power metal épique à tendance progressive, à présent assez éloigné des origines speed mélodique de Vision Divine. Selon moi (après visite de l'ensemble de la discographie), c'est tant mieux ! Effectivement, que la tonalité soit plus ou moins heavy, le tempo mid (sur la majorité des titres) ou speed, c'est la mélodie qui règne en maîtresse tout au long de cette galette, qui de surcroît ne souffre d'aucun temps mort (si l'on veut bien excepter le « bonus » de remplissage, la version « démo » de «  Fading shadow » ). Alors Vision Divine mouture 2009, les Messieurs Plus du métal ? Plus modernes, plus variés, plus orchestrés, les titres-phares s'enchaînent. C'est simple, mis à part le titre sur lequel Lione se sent obligé de beugler pour « faire homme » (ri-di-cu-le), il n'y a pas de déchet. Ce qui m'étonne encore, c'est que le morceau qui m'a le moins accroché soit la plage progressive éponyme, à mon goût trop mollassonne.
Les titres à retenir (y aura pas besoin de beaucoup se forcer !)  : « Letter to my child never born » qui annonce la couleur power épique du machin que vous n'allez pas pouvoir vous ôter de sitôt des cages à miel. «  Violet loneliness », ce p***** de tube ! L'orchestral « Angels in disguise ». « Fading shadow  » et « Out in open space  » .

En conclusion, faites-vous plaisir : achetez-le ! Faites plaisir : offrez-le…

P.S. Encore une année qui débute avec l'album de l'année ?

Le site : www.visiondivine.com + http://www.myspace.com/visiondivineband

Bouteil Bout






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