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AURAS
" New generation "

AURAS New generation

Frontiers Records

Mot nouveau de la journée : « contagiosité », potentiel de transmission d'une maladie d'individu à individu. Celui-ci peut-être effroyablement fort, comme dans le cas du FM mélodique, déjà responsable de l'infection de la Scandinavie entière, qui maintenant va jusqu'à traverser l'Atlantique ! Impensable n'est-ce pas ? Pourtant, au Brésil, voici 3 ans, se formait Auras, formation hautement infectieuse pourtant issue d'un pays qu'on supposait peu vulnérable à ce virus. Mais s'y sont trouvés deux victimes, Gui Oliver et Ferpa Lacerda, puis... vous savez, il suffit d'un milieu d'incubation favorable, ici le label Frontiers Records et le producteur Dennis Ward, et « New generation » est né, premier album au titre effrayant : le revival FM s'est en effet trouvé toute une nouvelle génération d'organismes hôtes.

Dès le morceau d'ouverture, gentiment baptisé « Beauty of dream », le topo nous est exposé : tout est basé sur la mélodie, celle-ci est fine et délicate, les arrangements sont ciselés au centimètre près et le son est magnifique. On risque l'overdose de FM, je ne vous le cache pas, mais ceci-dit la réalisation est splendide, digne de Boston. Le reste de l'album, évidement, est du même acabit. Mêmes mélodies léchées, arrangements soignés et production irréprochable. Même chronique de ma part, donc, que pour n'importe quel combo suédois comparable... Que dire de Auras en particulier par rapport à leurs concurrents de la même scène ? Leur musique n'est pas plus originale que la moyenne, loin de là. En revanche elle jouit d'une production superbe, j'ai évoqué Boston et elle le mérite bien. Les soli de guitare en particulier sont remarquablement mis en valeur sur ce même morceau d'ouverture et le morceau-titre, voire trop vu leur simplicité, et même les mélodies les plus insignifiantes se voient proposer l'arrangement le plus pertinent dans tous les cas. Ceci est généralement réalisé au détriment total du matériau premier : « Never give up », « Hungry hearts », le morceau-titre... les mélodies de tous ces titres sont très loin d'être à la hauteur de leur production. Même celles qui passent le mieux (« In my arms », « Hungry hearts »...) le doivent à leur rythmique avant tout. Ces mélodies, de plus, ne varient guère... « Out of love », « Love to survive » (« love », « love », « love »... ça va !) tentent peut-être de sortir du moule, mais on ne va pas bien loin. Les différences les plus notables (toutes proportions gardées !) sont encore rythmiques (« Love to survive » et « That's the way love goes » sont assez réussies), et c'est encore instrumentalement que certains morceaux se distinguent des autres, par exemple « Forgive and forget » et son piano, ou « That's the way love goes » et ses quelques riffs. Sinon là encore on ne s'éloigne pas des standards (« Never give up » et ses claviers, « In my arms » et ses chœurs »...) et cela reste aussi typé que les mélodies du disque.

Que retenir de tout ça ? Le son a beau être magnifique, le contenu musical piétine trop pour emballer l'auditeur. Ceci-dit il se dégage une sorte de fraîcheur de l'ensemble, due à n'en pas douter à l'enthousiasme de Lacerda et Oliver, qui rend le contenu, aussi simpliste soit-il, presque agréable à écouter. C'est sans doute ce qui a séduit Jeff Scott Soto qui a emmené le groupe sur sa dernière tournée, artiste en première partie duquel ils ne risquent pas de détonner...

Le site :  www.auraaor.com + www.myspace.com/auraaor

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