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BIG BALL
" Hotter than hell "

BIG BALL Hotter than hell

AFM Records

Le genre : on a tout piqué aux frères Young.
Autant prévenir de suite : je vais avoir du mal à dire beaucoup de bien... En effet, après les bonnes surprises récemment chroniquées ici, je viens de me farcir ce met à l'arrière goût de déjà (archi) vu. Le titre me rappelait vaguement quelque chose ( !) et j'avoue que je craignais les pires redondances. Mais nous sommes pétris de bonne volonté chez Ultrarock et je suis parti en quête des éléments positifs. Vous savez : relire ses classiques de façon personnelle, dépasser ses influences majeures, dépoussiérer les vieux tromblons… Ici, malheureusement, rien de tout cela (tant apprécié chez Airbourne ou Electric Mary). Les allemands de Big Ball jouent du AC/DC comme un moine copiste réécrit une bible. Un vrai tribute band .
Cette entrée en matière est peut-être un peu excessive et je me dois de reconnaître à ce disque un bon son et pas de grosses fautes côté production. Musicalement parlant, à présent (enfin, présent…). Les nostalgiques du glam 80's retrouveront l'esprit hard junkie minimaliste de groupes comme Faster Pussycat. Mais Big Ball revendique haut et fort sur son site une (unique) influence. Et nous avons effectivement affaire à du vieux hard kangourou. Avec tous ses clichés : une section rythmique composée de deux fûts (de bière) et d'un métronome, quelques soli pas dégeu sur des gammes pentatoniques au kilomètre, des paroles puissamment intellectuelles (« She's my Porna Lisa… », « She is… Hotter than Hell ! ») rehaussées de rimes riches (en –uck !), des refrains fédérateurs bien troussés, des chœurs typés troisième mi-temps. Question organe (non, l'autre…), le chat en rut bien teigneux qui braille dans le micro émule correctement un Brian Johnson mâtiné d'un poil (de cul) d'Angry Anderson (Rose Tatoo). Soit un rock couillu qui parle avec ce qu'il a (des couilles) et à cet égard tout est dit dans le titre, qui ne trompe pas sur la marchandise…
Cependant le tempo et le rythme pourraient varier un peu, non ? Mon fils, qui avait pourtant commencé l'audition du disque en hochant franchement de la tête m'a demandé au bout d'1/4 d'heure pourquoi nous écoutions encore la même chanson. Ce qui résume assez bien l'impression de grande variété qui se dégage de l'ensemble. Homogène, donc. Et puis la justesse ? Y'avait une panne de jus et que des accordeurs en rack ? (les passages d'accords de Plugged In ). Ah ! c'est de la slide… Z'ont jamais entendu Ry Cooder ni Micky Moody alors… Faut pas pousser Mémé dans les ornières ! C'est un peu léger, messieurs. Pour animer une fête de la bière, oui ; sur disque en boucle : non !

En conclusion : tout en finesse et en créativité, bien qu'on ne puisse s'empêcher de taper du pied, pour un coup d'essai, c'est assez d'essai ! (AC/DC, pfff…) « Pour moi c'est un grand non. » (je sais, je regarde trop la Nouvelle Star).

Les titres à retenir : euh, ben, désolé… Allez, d'accord, le premier, «  Double demon » (après c'est tous les mêmes t'façons…)

P.S…du coup, j'me suis réécouté Back In Black !

Le site : www.bigballrocks.com

Bouteil Bout

 

 

 

 






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