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CRAZY LIXX
" New religion "

CRAZY LIXX New Religion

Frontiers Records

Ca ferait une bonne pochette pour Mötley Crüe, ca, les 4 poupées défoncées ornant l'artwork de Cräzy Lïxx – pardon, Crazy Lixx. Enfin c'est pareil. Sauf que Crazy Lixx, eux, sont Suédois, ne sont pas un gros nom du Glam, mais de gros consommateurs à n'en pas douter, et que ce « New Religion » n'est que leur deuxième album. Enfin, « que », c'est vite dit, car depuis leur formation en 2002 ils ont enchaîné une première livraison dès 2007, une intensive tournée l'année suivante et maintenant ce « New Religion » : plutôt sérieux pour un groupe de ce revival glam scandinave qui l'est bien moins, lui! Produit par Chris Laney comme leur précédent effort, il voit le remplacement du guitariste Vic Zino parti les concurrencer chez Hardcore Superstar, sinon rien de neuf.

Musicalement non plus d'ailleurs, ni au sens large (on ne réinvente pas le Glam) ni au sens étroit (je sais ca ne veut rien dire) : le groupe garde la même recette, à base de Glam 90s, à la Mötley Crüe donc, saupoudré de mélodies Def Leppardiennes et servi par des arrangements à la Aerosmith période nineties... le tout orchestré par le producteur de Europe, donc. Ceci-dit on ne sonne pas si 80s que ca. J'entends par rapport à l'incommensurable concurrence suédoise actuelle. Les riffs sont gonflés à bloc, l'agressivité n'est pas totalement absente et le rythme infatigable. Qui plus est, la formation possède en DC Danny un vocaliste autrement plus efficace que la scène néo-glam susmentionnée. Autrement dit, on est certes chez les fans des eighties suédois mais avec cette formation on tient le haut du pavé. Musicalement, pour commencer, les compositions ont bien plus de muscle que ce à quoi nous sommes habitués par cette scène : « Rock And A Hard Place », « Voodoo Woman », mais surtout « The Witching Hour », tous ces morceaux sont servis par des riffs ultra-efficaces et regardent bien plus vers l'outrance des années 90 (Mötley, donc) que la mollesse des eighties. Quelques autres ingrédients à noter : des guitares plus Hard Rock (« Road To Babylon »), des morceaux plus lents (« Blame It On Love », « Children Of The Cross »)... Des choses moins Glam, donc, mais on ne s'éloigne pas trop. Une curiosité à noter tout de même, « She's Mine » entre Punk moderne et Pop... Côté arrangements vous noterez de prime abord des chœurs très envahissants, mais vraiment très (« 21 'til I Die » par exemple), plus Bon Jovi qu'autre chose – mauvais point donc. Mais également une basse très présente, au jeu très fluide, et sur laquelle bon nombre de morceaux reposent (« Road To Babylon » ou « Voodoo Woman »). Pour la prod' comme j'ai dit c'est Aerosmith 2.0 qui vient à l'esprit, des morceaux comme « What Of Our Love » étant – consciemment on en jurerait – calqués sur « What It Takes » ou encore « Angel »... On en fait trop, donc, mais pour le reste c'est irréprochable, et Laney a également travaillé avec Candlemass, il sait insuffler un minimum de lourdeur à toutes choses, et les principaux riffs s'en ressentent en premier lieu (surtout sur « Voodoo Woman », le riff d'ouverture en particulier étant de plus mis en évidence par une intro acoustique blues au bottleneck !).

Du bon travail donc. Toutefois, on ne s'éloigne guère des standards de cette scène comme j'ai dit. Mais cette dernière devient tellement envahissante que la production de groupes de qualité comme Crazy Lixx représente une sorte de salut. De justification, du moins.

Le Site :  www.crazylixx.com + www.myspace.com/crazylixxmusic

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