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« While Hope Remains » est le 2e opus de Dawnless et présente sur sa couverture, tout comme son prédécesseur âgé de 2 ans, des montagnes... Danwless est en effet un groupe Suisse des Alpes Valaisannes, région rurale oubliée du soleil durant l'été, d'où le nom de « sans aube » de notre quintette. Celui-ci, sur la scène depuis 2003, nous propose avec cet album le même Metal classieux entre Power et Heavy, toujours, avec un horizon un rien élargi peut-être.

Dawnless est un groupe Power en effet, plus que Heavy même, et ce « While Hope Remains » se révèle encore une fois de facture très finlandaise. La voix est typée Power, les guitares, la musique... tout est en fait dans l'esprit finnois. Les claviers surtout. Aïe... Ils ont l'honneur d'introduire l'album avec une ligne typique de chez typique, et ne disparaîtront pas. C'est eux qui m'auront marqué le plus, et pas pour le meilleur. Ils noient la mélodie de plusieurs titres et manquent singulièrement d'entrain. Mais, apparemment conçus comme « trademark » par le groupe, ils persisteront sur tous les titres. Sur les titres plus lourds, du moins (« We're All The Same ») ont-ils un peu plus leur place, mais sinon, de « Freedom Is Gone » à « White Risk », c'est l'invasion. Moins typés sur « Dying Alone », ils ne parviennent pas pour autant à se faire oublier, et sur la balade « Beyond Words », paradoxe, leur remplacement par un piano parvient à sauver cette composition par des lignes qui deviennent magistrales sur le refrain! Comme quoi... Bon, parlons du reste hein, cessons de nous lamenter : les guitares pour commencer. Tout aussi typées que le clavier, elles ont du moins le bon goût de rester en retrait, et la soliste parvient même à placer quelques belles lignes, sans prétention mais agréables, sur « Freedom Is Gone », et « Dying Alone » aussi. Instrumentalement, au final, c'est la rythmique qui l'emporte (comme souvent dans le Heavy aujourd'hui), en portant à elle seule nombre de morceaux : Il y a d'abord les titres les plus lourds, que j'ai déjà mentionnés du fait qu'ils rendent leurs claviers moins nuisants, et il y a « The Planet's Dream » où tout est pertinent, la rythmique Heavy, les riffs efficaces, même le clavier qui ajoute une dimension supplémentaire (enfin), et jusqu'à « White Risk » qui parvient à sauver son rythme assez puissant du naufrage synthétique. Dommage qu'elle soit si courte... Le chant, pour en toucher un mot, est tout aussi typé finlandais et, malheureusement, peu précis... Dommage. Rien de plus à noter, si ce n'est une compo un rien plus ambitieuse, ou du moins hétérogène, que ce soit mélodiquement ou architecturalement, « Shadow And Pain », avec même quelques timides blasts et growls, et sinon la ligne droite hein, du Power au Heavy et retour à la case Power. Tout cela se termine sur l'instrumental « Towards Hope » qui ajoute la touche épique et lente qui manquait curieusement à la majorité des compositions... Equilibre un peu tardivement rétablit et qui nuirait même à la cohérence de l'ensemble.

Au final, Dawnless se démarque évidement peu de ses concurrents de la scène Heavy. Ils ont à leur décharge un certain classicisme 80s anglais (surtout sensible chez les guitaristes) de goût mais qui ne les aide pas non plus à progresser du point de vue de l'originalité dans la composition : le Power a décidément un horizon bien court devant lui. Aussi court qu'une journée d'hivers dans les Alpes Valaisannes

Le Site :  www.dawnless.com +  www.myspace.com/dawnless1948

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