Longfellow Deeds Records

Les claques à la suédoise, on en redemanderait ! Et après l'écoute de « All in a day's work », je ne peux que tendre l'autre joue. Originaires de Stockholm, les Paperback Freud sortent leur second opus après une apparition dans les bacs en 2006 avec « Roller ». La réussite relative de ce premier album et leur réputation de bêtes de scène leur a permis de partager l'affiche d'artistes tels que Kamelot, Crucified Barbara ou encore Sabaton.

Ses amateurs de pure wock 'n wooooll ne perdent pas de temps en intros gracieuses et débaroulent avec leurs gros sabots pour vous foutre leur son made in Sweden en pleine tronche. « Boogie up » annonce la couleur, l'heure qui suit risque de ne pas être de tout repos, pour notre plus grand bonheur. Les musiciens ont de l'énergie à revendre et l'utilisent intelligemment pour nous en mettre plein les oreilles avec des titres qui dépotent comme « Hound dog », « High speed rock'n roll » ou encore « My frequency ». Pas question ici de révolutionner le rock, l'album suinte d'inspirations diverses et variées des 70's et 80's avec en première ligne AC/DC et les Guns. Et justement ce Jacques le Serpent possède la particularité sympathique d'avoir un timbre de voix à mi-chemin entre les deux monstres et leaders des groupes précités.

Pour autant, ne venez pas me dire que ces gars-là ne sont que des bœufs à moitié écervelés incapables d'un semblant de subtilité… Et c'est là que des compos telles que « Anthem » ou encore (et surtout) « Killers » plaident à juste titre en leur faveur. Petits bijoux de rock et de blues au groove déconcertant, ils ne font que sublimer un album déjà fort entraînant.

« All in a day's work » est un quasi sans faute, grisant et dangereux pour les petites cervicales fragiles. Condensé de rock, du vrai, du bon, comme dans le temps, ce second album risque de faire du bruit dans les chaumières. Enfin, c'est tout le mal que je leur souhaite.

Le site : http://www.myspace.com/paperbackfreud

Xavier