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PRETTY MAIDS
" Pandemonium "

PRETTY MAIDS Pandemonium

Frontiers Records

Le genre : album qui déchire.

Décidément, 2010 est un bon cru et mon patron trop sympa ! Pour preuve ce disque qu'il m'a offert de chroniquer. En effet, Pandemonium est une sacrée bonne affaire : des riff en titane, des mélodies accrocheuses, des lignes de chant et soli inspirés, des refrains imparables (tous !) et des instruments complémentaires qui habitent plus qu'ils ne se partagent l'espace sonore. Pour couronner le tout une prod d'enfer avec un son de la mort-qui-tue d'une définition diabolique. Bref une grande réussite. C'est simple, pas moyen de s'ennuyer (ou si peu, j'y reviendrai) : c'est un festival à la fois varié et cohérent, équilibré en matière de rythmes et d'ambiances. De surcroît, l'ordre des morceaux est judicieux. Un p***** d'album, quoi !

Et de se dire à l'écoute d'une telle galette que les jolies vierges, qui reviennent ici avec bonheur à une musique proche du culte Future World (1987) et s'adonnent à un savoureux mélange de hard rock, heavy metal, power (les refrains, les chœurs), trash (plusieurs rythmiques, certains vocaux) avec une petite touche de prog' (l'emploi des claviers du nouveau Morten Sandager, qui habillent l'ensemble sans jamais faire tapisserie) comptent parmi les plus influents précurseurs d'un genre développé 20 ans plus tard. En effet, les pointures actuelles du power mélodique doivent beaucoup à ces vétérans danois honteusement sous-estimés du grand public.

J'aurais d'autres compliments mais trop pressé de l'écouter à nouveau, j'ajoute juste que sur 10 titres, 7 sont en or (dont au moins 4 tubes et 1 hit à tomber par terre). Que je me fait ch*** plages 8 à 10, lorsque le groupe sombre dans une espèce de hard FM insipide d'une banalité affligeante, qui pue le remplissage à plein nez (ce que c'est que d'aligner du tout-venant après 7 compos exceptionnelles…) Que la voix de Ronnie Atkins sait être versatile, du très rugueux au très suave. Que les interventions solistes de Ken Hammer sont toujours pertinentes : à la fois mélodiques, incisives et personnelles. Qu'il faut les guetter en live parce que ça vaudra probablement son pesant de cacahuètes.

En conclusion : courrez l'acheter, bordel !

Les titres à retenir : Pandemonium (oh ! p*****, dans ta face…), INVU (comparable à du Jorn Lande en solo), Little Drops Of Heaven (whoua ! le single, va t'le sortir de tête c'ui-là…), le bien couillu One World One Truth (headbanging + belles lignes mélodiques = plaisir), Final Day Of Innocence (et son intro au synthé qui rappelle le Won't Get Fooled Again des Who), le speedé et pêchu Cielo Drive , It Comes At Night (sur lequel plane l'ombre grandguignolesque d'Alice Cooper, avec la même Talk Box que sur Livin' On A Prayer de Bon Jovi et qu'on retrouve, remixé, en bonus track ).

P.S… Et ouais, ça a du bon le vieux heavy quand même, hein… Mais dites-moi, ça joue dans le même registre que Gotthard : oldies but goldies !

Le site : www.prettymaids.dk

Bouteil Bout






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