Sound pollution

Rupesh cartel emmené par Viktor Ginner et Daniel Gustafsson est un groupe de « synth pop » suedois aux mélodies accrocheuses, aux rythmiques entrainantes, mêlant sonorités modernes aux sonorités plus "vintage" de certains pionniers de l'électro des 90's.
Dans l'album, Les Bass et l'énergie musicale dépassent le niveau du chant, que je trouve ici assez fade et inutile.
Toute la puissance de ce groupe se trouve en effet dans la partie instrumentale des chansons.
Une énergie techno-house qui n'est pas sans rappeler celle de groupes des 90's, notamment eiffel 65 ou Sono ; dans le morceau "OH NO" par exemple.
Aussi, une agressivité et des sons épurés, des bass relativement graves qui nous laissent penser à "Umek" et son "Faithfull nights", dans leur très bon morceau « Easy never does it ».
Egalement, quelques samples et sonorités aigues comme tout droit sorties d'un jeu vidéo, qui nous rappellent alors quelques peu les mélodies de "Siriusmo" dans le morceau Under the sun.
Il est possible à certains moments de ressentir l'influence de Miss Kittin dans l'album, grâce à des sons robotiques aigus et bien particuliers, notamment dans le morceau « The world began ».

L'album Anchor Baby sorti le 7 mai a été nominé aux Manifest Award 2010 dans la catégorie meilleur album et est considéré comme l'un des meilleurs albums électro de l'année. Après avoir connu un grand succès sur la scène indépendante Américaine, Rupesh Cartel a conquis l'Europe en tournant avec Tiger Lou.

Ce groupe fait référence à la fois à des groupes récents tels que Royksopp, The Knife/Fever Ray mais également à des groupes plus anciens comme Ultravox ou Human League. C'est donc un très bon mix de vielle électro-pop s'alliant à la vague Future-pop.
A mi chemin entre la puissance et le côté planant de la musique électro, Rupesh Cartel nous offre un album agréable, bien ficelé, accordant une importance majeure aux sons des synthés et aux rythmes techno plutôt bien recherchés.

Le site : http://www.myspace.com/rupeshcartel

Mélou et Marion