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SERPENTINE
" A touch of heaven "

SERPENTINE A touch of heaven

AOR Heaven

Serpentine s'est formé sous l'impulsion du claviériste Gareth David Noon en 2007, originellement avec le chanteur Greg Flores de Kamera. Grâce à l'enregistrement de quelques démos, leur projet AOR/FM capte l'oreille de Chris Steinmetz, producteur émérite de cette scène (avec Survivor, White Lion ou encore Styx à son actif, pour ceux à qui ce nom ne parle pas). Cependant il reste encore quelques étapes à passer avant que Serpentine puisse nous proposer l'album qui nous intéresse aujourd'hui, et la première de celles-ci est de régler le problème de l'Atlantique qui les sépare de Greg Flores... Tony Mills, lui, vit bien côté est de l'océan. Il est déjà occupé par Shy et TNT, mais vous connaissez son côté infatigable au hasard des projets chroniqués sur Ultrarock où vous avez croisé son nom. Ce sera donc lui la voix de Serpentine, et son son, ce sera au final Mark V Stuart, producteur de Magnum. Ça va, on reste dans le ton.
Le ton en question étant de toute évidence hautement mélodique. On a en effet ici un album 100% FM, Hard mélodique, AOR quoi. Pas de surprise. La musique est typée 80s, le son aussi... rien de neuf.
Serpentine, pour préciser tout de même un peu les choses, joue avant tout sur la mélodie, bien plus que la puissance ou l'efficacité, et bon nombre des morceaux ici présents se révèlent assez légers, sobres... « Whatever heartache » par exemple, mais aussi le morceau-titre qui ouvre pourtant l'album. Ceci, cependant, ne nuit pas à proprement parler à la musique, qui gomme ainsi le côté pompeux de sa nature 80s. Celui-ci reparaîtra à l'occasion (« Let love rain down » et « Fashion »), on ne se refait pas, mais il est agréablement absent de la majorité de la galette. Gareth , qui plus est, nous laisse ses claviers très en retrait, chose fort agréable... d'autant plus que ceux-ci sont clairement typés 80s, donc un peu de parcimonie est la bienvenue. Quelques compositions se démarquent, comme le morceau-titre, mais sinon on reste dans les standards 80s. Ceux-ci peuvent se révéler efficaces à l'occasion, malgré leur absence d'originalité, comme pour les quelques mid-tempi de l'album, « Lonely night » en tête (« In my blood » aussi), mais généralement il n'y a pas de quoi s'emballer outre-mesure. On ne s'écarte guère de tout ça sinon, une balade (« For the love of it all »), un bon riff (« Love suicide », c'est tout), une reprise (« Unbreak my heart »!)... la recette habituelle.
Un disque que j'hésite à qualifier d'insignifiant mais qui n'en est pas loin. Insignifiant, car la néo-Pop 80s n'a toujours pas fait ses preuves et je crains qu'elle ne le fasse jamais. Insignifiant aussi car pas un morceau ne s'écarte de la ligne de conduite tenue jusqu'ici par les représentants de ce genre (même les flirts avec les sons modernes que les scandinaves semblent apprécier se devinent sur « Whatever heartache » et « Love suicide »). Insignifiant également car aucun membre ne se distingue particulièrement par son travail (même Tony Mills dont l'acharnement professionnel force mon respect mais qui ne semble pas prêt à se départir de sa voix criarde qui m'indispose tant)... Donc, comment s'attacher à cet album ? Je ne vois pas. Du moins je ne lui jetterai pas la pierre, de par sa sobriété, que j'ai soulignée. On évite les pires fautes de goût qu'il nous est si souvent donné à entendre (subir) chez les néo-Europe

Le site :  www.myspace.com/planetserpentine

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