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SONIC SYNDICATE
" We rule the night "

SONIC SYNDICATE We rule the night

Nuclear Blast Records

« - Salut, ça va?

- Bien et toi, quoi de neuf ?

- Ça va, j'ai le nouvel album de Sonic Syndicate à chroniquer, tu connais ?

- … Ah oui, j'aime pas du tout leur musique, mais leur bassiste me plaît… » 

Loin d'être un cas isolé, c'est le genre d'échange (dont j'ai tout de même modéré les termes…) que j'ai eu avec quelques uns de mes congénères sur le potentiel du groupe suédois et ses atouts principaux…

Fondé en 2002, Sonic Syndicate regroupe à l'origine 4 membres d'une même famille. À l'origine seulement puisque depuis l'essor et les quelques années qui ont vu évoluer le groupe suédois, le line-up a quelque peu évolué. Les dernières modifications concernent notamment le chant désormais assuré en partie par Nathan James Biggs. Karin Axelsson quant à elle, est toujours là…

4 ème album du groupe de metalcore, « We rule the night » continue sur la lancée provoquée en 2006 par leur victoire lors d'un concours lancé par Nuclear Blast et qui a vu naître « Only inhuman ».

Dans la même veine metalcore qui les a fait connaître, Sonic Syndicate revient pourtant sur le devant de la scène avec une certaine envie apparente de renouveau, symbolisée par l'arrivée de Mr Biggs et ce choix étrange de titre d'album et d'artwork, en totale rupture avec la discographie antérieure.

Le contenu n'est pour autant pas totalement métamorphosé et se base sur les mêmes fondements, avec tout de même une touche électro de plus en plus apparente en particulier sur ce 4 ème opus et peut-être plus globalement dans le metalcore de ces dernières années.

Titres entrant parfaitement dans le moule des compos « Easy listening » de 3min30, les 11 plages de cet opus respectent globalement le fil rouge de la carrière de Sonic Syndicate. Même formule, mêmes ingrédients remaniés un tantinet pour donner une légère sensation de renouveau, la musique des suédois reste similaire à ce qu'ils nous ont déjà proposé auparavant. « Beauty and the freak », « Burn this city » ou encore le premier single « Revolution, baby » argumentent en ce sens. De même, Mr Biggs s'efforce de ne pas trop chambouler l'ordre établi et ne se distingue réellement de son prédécesseur que par son look et son attitude. Voilà qui satisfera les adeptes, ou pas… Un peu d'originalité et d'escapades en dehors des sentiers battus ne fait jamais de mal pourvu qu'elles soient exécutées avec raisonnement et intelligence. Ainsi, on regrettera les refrains bien trop répétitifs, des morceaux basés sur une succession de quelques accords et paroles exploitées jusqu'au fond, quitte à donner une certaine monotonie aux 4 minutes max qu'elles font chacune. Ajoutons à cela quelques ballades mielleuses et fadasses (« My own life », « Miles apart »), et vous obtenez un résultat un poil décevant.

Pas assez mélodique, trop réducteur, pas très technique, le travail des suédois n'est pas alléchant et manque vraiment de cette aura si particulière qui habite une partie des artistes suédois du métal.

Le site : http://www.myspace.com/sonicsyndicate

Xavier






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