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THE MURDER OF MY SWEET
" Divanity "

THE MURDER OF MY SWEET Divanity

Frontiers Records

Née de l'initiative du batteur et producteur Daniel Flores, The Murder Of My Sweet est une jeune formation « female voice » se targuant de puiser son inspiration dans le cinéma américain de la moitié du XXème siècle, et notamment des premiers balbutiements du cinéma hollywoodien. Et ce, à tel point que les 5 artistes ont opté comme nom de scène pour le titre d'un film d'époque. « Divanity » est le premier opus de ce groupe oscillant entre rock énergique et métal symphonique.

Comparer The Murder Of My Sweet aux incontournables du genre tels que Delain, Within Temptation ou encore Nightwish serait un peu trop facile. L'ambiance musicale de ce premier opus, sans être transcendante, n'est pas un simple copier-coller des géants du genre. Le tout premier titre, « No evil », parait être de bon augure pour la suite de l'écoute : une mélodie sympa, une jolie voix, quelques sons de guitares bien négociés et le tour est joué. Justement, le tour, on le fait un peu trop rapidement. Les compositions ont de bien trop nombreuses similitudes, que cela soit dans les sonorités ou la structure. Les mêmes synthés, les mêmes effets de style, les mêmes tournures musicales semblent être recyclées à tour de bras.

Malgré tout, des titres comme « Bleed me dry » ou encore « Kiss of death » rendent compte des possibilités de cette jeune formation. Il faudra finalement attendre la dernière piste de l'album pour découvrir une pointe d'originalité dans la composition de « Death of a movie star ». Assumant clairement leur admiration pour le groupe Queen, les artistes vont même jusqu'à qualifier ce dernier titre de « leur » Bohemian Rhapsody. Des petits clins d'oeils dans l'atmosphère et les chœurs utilisés pourraient effectivement faire penser, de loin, à la patte géniale de ce cher Freddy, mélangé à l'ambiance cinématographie des 50's. Le rendu s'avère plutôt sympathique et mérite que l'on s'y attarde.

« Divanity » affiche un bilan en demi-teinte. Trop de déchets et de recyclage malvenus gâchent un peu l'ensemble. Malgré tout, The Murder of my sweet peut tirer une grande satisfaction de cet opus, et quelques enseignements.

Le site : http://www.myspace.com/themurderofmysweet

Xavier

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