Spv

Attention 2 chroniques pour cet album !

Première chronique:

Il y a des groupes qui, malgré les années et les difficultés, survivent et refont surface alors que tout semble perdu, Zodiac Mindwarp rentre très certainement dans cette catégorie. Fondée au milieu des années 80 par Mark Manning, cette formation portera son propre nom de scène. Après des débuts entre hard rock et sleaze, nombres de déboires notamment financiers auront raison de l'avancée du groupe britannique malgré des charts plus que favorable outre-manche (18 ème en mai 1987 avec « Prime Mover »). L'aventure s'arrêtera brusquement au milieu des années 90, après 10 ans de succès en dents de scie et un très bon parcours qui leur a notamment permis de partager la scène avec les Guns ‘n Roses ou encore Alice Cooper. Les fans croyaient alors le groupe britannique définitivement hors-jeu… Et pourtant, une décennie s'écoule encore avant de voir renaître Zodiac Mindwarp, retour concrétisé par le très bon « I Am Rock » en 2002. Très bon, mais un tantinet à côté de ce qui faisait le succès du groupe musicalement parlant 20 ans plus tôt… La musique beaucoup plus empreinte de testostérone que propose aujourd'hui le groupe britannique traduit également une volonté à peine cachée de s'adapter au contexte et les goûts actuels en matière de hard rock. Certes, les fans de la première heure ne retrouvent pas en cela le même charme qu'à la fin des 80's, mais malgré tous ces changements, l'esprit de la formation reste bel et bien ancré dans sa musique. « We Are Volsung », 7 ème opus de Zodiac Mindwarp, rentre dans le rang de la seconde jeunesse des britanniques et propose un hard rock couillu à la manière de ses prédécesseurs (« I Am Rock », « Rock Savage »). Le groove de « White Trash », la force de « We Are Volsung » ou la musicalité de « Lucille » sont autant d'arguments jouant en la faveur de ce nouvel album. Avec des morceaux plus lourds mais toujours aussi ravageurs et bien composés, les Zodiac Mindwarp donnent une leçon de hard rock du haut de leurs 20 ans d'expérience.
S'il fallait un maître mot qualifiant ce « We Are Volsung », cela pourrait certainement être « paradoxal » ou encore « ambivalent ». En effet, un fossé sépare le style musical, voir le style vestimentaire qui, malgré tout donne une idée du registre quoi qu'on en dise, et les textes de cet opus. Une partie d'entre eux, et notamment le titre de l'album, font référence à la mythologie nordique à travers Volsung, personnage et clan de cette même mythologie. Dans un monde tel que le hard rock, notamment 80's où les sujets sont aussi caricaturaux que les fringues, il me semble que les gaillards tels que Zodiac Mindwarp lancent plus souvent la discussion sur des sujets plus proches de nous autres petits auditeurs, à savoir le rock et les femmes, laissant les thèmes mythologiques et légendaires à nos amis adeptes de folk, pagan ou encore de black metal. Ma foi, le rendu est loin d'être mauvais et peut même se targuer d'être un sacré concentré de hard rock couillu au groove grisant.

Zodiac Mindwarp nous offre ainsi une galette fort appréciable et rappelle indirectement l'énorme expérience et le talent de ses musiciens à travers la qualité de ce « We Are Volsung ».

Le site : http://www.myspace.com/zodiacmindwarp1

Xavier


Seconde chronique :

Ce qui est marrant avec ce groupe anglais qui fait dans le “rock biker” (oui ça sent le cuir et les boots) c'est que la voix du chanteur ( Zodiac Mindwarp) se rapproche parfois d'un Alice Cooper et qu'en creusant un peu plus sur ce groupe, on découvre qu'ils ont co-ecrits le titre « Feed my Frankenstein » justement avec ce même Alice Cooper. Et bien oui, Zodiac Mindwarp and The Love Reaction n'est donc pas un groupe récent, il sort donc le 27 septembre prochain son septième album. Musicalement, c'est très ficelé avec une très bonne production. Pas de grandes surprises avec cet album, c'est du très bon Zodiac sans tomber dans le réchauffé, ce qu'ils font, ils le font bien et n'ont pas changé de ligne de direction depuis les 80's. Le morceau « Tree Rider » devrait devenir un hymne avec un refrain très « chant galvanisant la foule » chanté par tout le groupe. La guitare de Cobalt Stargazer est à la fois mélodieuse et puissante avec un son sortant directement des amplis. Les solos sont géniaux mais trop court comme sur le morceau « Don't touch my guitar » ou encore « Die Pretty » qui sent également le tube à plein nez. Le reste du groupe composé de Jack Shitt à la basse et The Cat à la batterie suivent parfaitement le mouvement et s'éclatent dans les chœurs de certains morceaux et ont même un morceau avec une intro en commun sur le « Key to your heart ».

Cet album est frais, puissant, efficace et donne l'envie de se lever et de headbanger seul dans son salon en prenant sa guitare en carton et de partir sur la route 66 avec sa bécane ! Ca fait du bien de savoir qu'aujourd'hui en 2010, on peut encore entendre ce genre de compositions.

Mélou