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![]() G R E A T W H I T E " Absolute Hits " ![]() |
Tiens ? Une nouvelle compil' de Great White. Pas que la sortie en elle-même aie le moindre intérêt, mais le groupe étant parmi mes favoris de la vague 90s US je me dois de couvrir une sortie même si insignifiante. Great White ne relève la tête qu'en 2006, grâce à une detox de Jack et un projet de « vraie » reformation pour leurs 25 ans… et c'est chose faite l'année suivante avec la montée sur scène du line-up classique du groupe, suivi de la sortie de « Back To The Rhythm ». Bémol, Sean NcNabb les quitte l'année suivante avant de prendre la basse dans Dokken, mais Great White enregistre « Rising » en 2009 Scott Snyder. La situation aujourd'hui, malheureusement, est plus tendue avec la quasi-disparition de Jack remplacé au pied levé par (le regretté) Jani Lane, Terry Ilous ou encore Paul Shortino, pas des inconnus, donc, mais l'absence de Jack crée une nouvelle situation d'incertitude pour sa santé que le label camoufle de nouveau par diverses sorties plus stupides les unes que les autres telles ce Best Of. Mais, je l'ai dit, en hommage au groupe que fut Great White je me dois de la traiter avec respect (du moins j'essaie). Une compilation de 15 titres, donc, se concentrant (encore heureux !) sur la VRAIE période du groupe, leurs six premiers albums. Un plein tiers est consacré à « Twice Shy », rendant le tracklisting intéressant même s'il est plus gonflé qu'autre chose de limiter la présence de l'énorme « Hooked » à deux titres. Intéressant en revanche de noter que le second de ces deux titres (le premier étant « Call it rock'n'roll » ouvrant inévitablement l'album) est « Desert moon », titre joué lorsque le feu s'est déclaré ce fameux soir… Est-ce là une volonté de conjurer le mauvais sort ? A part ce gros pied de nez au meilleur album du groupe et ce favoritisme envers son prédécesseur, on peut noter quelques partis-pris intéressants comme celui de présenter « Lady red light » de « Once Bitten », souvent écarté pour cause de « eightitude » trop criarde, ou de conclure par « Big goodbye » de « Psycho City », loin d'être représentatif de l'album mais constituant un morceau de fermeture diablement efficace. Sinon il y a des travers (comme balancer les deux balades « Save your love » et « House of broken love » à la suite après seulement trois titres) et du plus bon (l'enchaînement des deux gros titres « Old rose motel » et « Rock me » en plein cœur du disque). Le site : www.greatwhiterocks.com + myspace.com/officialgreatwhite the_outcast
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