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LIMP BIZKIT
" Smelly Beaver "

LIMP BIZKIT Smelly Beaver


Cinq ans que les fans de Limp Bizkit attendaient la suite de « The Unquestionable Truth (Part 1) »… Et, comme pour se foutre d’eux, les américains n’ont rien trouvé de mieux que de sortir un opus intitulé « les castors qui puent », agrémentant ce joli nom d’une photo du rongeur susnommé… Espérons que le contenu sente un peu meilleur…
Trois petits mots pour désigner cet opus : « retour aux sources » (lien avec le castor ?). Limp Bizkit revient à ses premières amours, à savoir des titres aux teintes hip-hop dominant les grosses guitares métalliques, le tout donnant un rendu on ne peut plus efficace qui a fait leur succès cette dernière décennie.
Pas moins de 12 titres (intro et outro exclues) composent ce « Smelly Beaver », laissant apparaître successivement deux visages de la bande à Fred Durst.
Une première moitié fait la part-belle au hip-hop américain que Limp Bizkit maîtrise si bien, et laisse, à mon goût, un peu trop de côté le registre métal pour privilégier de longs intermèdes aux samples et autres fioritures caractéristiques du style. On regrettera un déroulement bien trop monotone des pistes, malgré un travail relativement intéressant. Aucun titre ne parvient à réellement accrocher l’oreille comme certains « Break Stuff » ou « Take A Look Around » étaient autrefois parvenus à le faire. On notera, malgré tout, de très belles performances telles que « A True Friend » ou encore « I’m Alright ».
La seconde moitié de l’album, quant à elle, redonne un peu plus de place à l’aspect métal de la musique de Limp Bizkit et laisse apparaître une meilleure cohésion de ce mélange si réussi auparavant entre deux styles bien différents que sont le hip-hop et le métal, mais devenus complémentaires pour les américains.
Place aux guitares saturées, aux riffs recherchés et au chant un peu moins monocorde de Fred Durst. « Shut it up » et « Beautiful Boy » résument assez bien cette seconde moitié de l’album : rock à la fois lourd et atmosphérique, jonglant entre ces deux adjectifs, et donnant un peu plus de profondeur à la musique de cet album dédié à l’odeur des rongeurs des lacs.

Surprise à la fois musicale et picturale que ce « Smelly Beaver ». Petit foutage de gueule, délire entre artistes enfumés, ou concept totalement inabordable pour les petites gens de mon espèce ? Ma foi, attendons de voir ce que donnera ce « Gold Cobra » en 2011.

Le site : www.myspace.com/limpbizkit

Xavier






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