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VINDER
" Vertigo "

VINDER Vertigo

Vinder Records

Vinder a été formé en 2001 par le batteur Ralf Schulz, de Tyran's Pace et Sinner, poussé par la nostalgie à jouer avec le bassiste Thomas Mössinger, son ex-compagnon d'armes de jeunesse... La fortune décide de transformer ces retrouvailles sentimentales en projet professionnel lorsque la paire tombe sur Oliver Kaufmann lors d'un festival. Oliver était le guitariste de Tyran's Pace et Ralf tombe littéralement dessus vu qu'ils trouvent apparemment Oliver dormant raide mort à terre... Quoi qu'il en soit, un guitariste c'est exactement ce qui manque à une section rythmique et voici le trio en studio en 2005 pour enregistrer le premier Vinder.

Enrichis d'un vocaliste en la personne de Dirk Schäffner, le désormais quatuor évolue stylistiquement suite à cet apport et se met à composer ce « Vertigo », enregistré avec Andreas Stammler en guise de second six-cordiste et illustré d'un comic-book de Anja Uhren car l'album a pris la forme d'un disque conceptuel. Le pas en avant, par rapport à « Visions Of Time », est sensible. Non seulement l'écriture va comme un gant aux vocaux Heavy mais très agressifs de Dirk, solides et durs sans renoncer aux hurlements à la Halford, mais ce côté allemand extrêmement solide est exacerbé par la structure « concept » qui renforce vraiment la consistance du tout.

D'abord, l'écriture est riche. C'est du Heavy, mais ça s'enrichit d'une facette Hard Rock très apparente. « Face in the mirror » et « Secret door » franchissent allègrement la limite entre les deux styles et « In my head » comme « Funny games » se parent de refrains mélodiques dignes de la plume de Desmond Child... Déconcertant, mais bienvenu au sein d'un disque Heavy. Surtout, Vinder peut se le permettre car sa puissance, son côté allemand et sa solidité les rendent totalement étrangers à la tendance Power.

Les guitares sont tout aussi efficaces. Rythmiquement elles ne connaissent pas un seul temps faible, et les soli sont tout aussi dynamiques, quitte à sacrifier la clarté au profit de la puissance... Les références sont assez présentes, du Heavy traditionnel de « The reckoning » au quasi-Deep Purple de « Where evil dwells » et « Face in the mirror » en passant par le morceau-titre instrumental qui n'aurait pas dénoté sur « Powerslave »... La section rythmique, en toute logique, est 100% orientée vers l'efficacité et fait mouche à tous les coups. C'est rare d'avoir un disque si orienté Heavy traditionnel sans temps mort mais là, vraiment, pas une seule baisse de régime n'est à déplorer.

Vinder se permet même d'enrichir ça de quelques à-côtés, comme l'étonnant groove ternaire au début de « Where evil dwells », les arpèges assez secs ouvrant « Face in the mirror », ou encore ce chant sensiblement moins Heavy sur « Funny games »... Ca reste sage, mais la dynamique s'en ressent.

Rien, vraiment rien ne vient arrêter la machine Vinder sur cet album. La solidité est franchement au dessus de celle de « Visions Of Time » et la force du combo ne se dément à aucun moment. La machine rythmique ne laisse aucun répit et la plume de Vinder sait désormais dompter la moindre ligne de basse, guitare ou chant au millimètre près, afin de lui faire suivre au mieux la dynamique propre d'un morceau... Ce n'est pas juste une appropriation d'un nouveau vocaliste, c'est la maturation d'un savoir-faire de compositeur désormais sans faille. « Vertigo », en un mot, c'est du Heavy ne regardant que vers le passé mais doué d'une force assez incroyable et né d'une assurance d'acier de ses concepteurs.

Le site : www.vinder.de + myspace.com/vinder

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