H A L E S T O R M
" The strange case of ... "












H A L E S T O R M
The strange case of ...
Atlantic Records

Halestorm se forme en 1997 autour de la charismatique Lzzy Hale (chant, guitare rythmique) à la voix puissante et couillue, et de son frère Arejay Hale (batterie). Après des années à écumer les clubs, un premier album sort en 2009 et trois EP entre 2005 et aujourd'hui. Après le premier LP, l e groupe cartonne et bénéficie d'une plus grande audience alliée à de très bonnes premières parties (Megadeth, Avenged Sevenfold etc ...). "The strange case of ..." nous arrive donc en 2012 pour confirmer l'élan de Lzzy et sa bande. Après quelques écoutes, je suis un peu décontenancé par le contenu de l'album, c'est pour cette raison que je vais aborder cette chronique en trois mini-chapitres.

1 - Net et sans bavures

L'album commence avec quatre titres qui frôlent la perfection. Du très bon heavy rock américain aux structures radiophoniques, aux mélodies et refrains imparables, joués avec une énergie endiablée. Le pont en mode écorché vif de "Love bites", ne va pas me faire mentir. Dès la première écoute, on pense aux grands frères Sixx AM "I miss the misery" mais aussi aux grandes sœurs suédoises de Drain sth "Mz Hyde" et également "You call me a bitch". Franchement, là on se dit, attention grand album qui va tourner sur nos platines et ensoleiller l'année 2012. Mais ...

2 - L'inévitable dispensable

Oui, mais parce que même si on sait que ça va arriver, on ne s'attend pas à ce coup d'assommoir. Ce n'est pas une ballade sirupeuse mais trois qui nous sont livrées à la file, s'il vous plaît. Malheureusement, toutes aussi conventionnelles et déjà entendues. Et pour le coup, ça en annule presque les très bons effets du début de l'album. Franchement, je n'ai rien contre l'exercice ballade et bien au contraire quand elles permettent d'apporter un second souffle et de la fragilité. Mais ici, cela manque cruellement de personnalité et le but est à mon sens clairement affiché : le haut des charts américains, ce qui, toujours à mon sens, fait perdre un peu de crédibilité à l'ensemble (ah, ces foutues maison de disques). Donc je passe et poursuis.

3 - La personnalité au service de l'efficacité

Après la longue douche froide, les choses sérieuses redémarrent doucement avec "Rock show", pour enfin reprendre vraiment avec les derniers titres qui allient à la fois l'efficacité des quatre premiers titres à des éléments plus personnels tels que l'épique "Daughters of darkness" ou encore "American boys" avec son riff à la Led Zeppelin et son refrain à la Alanis Morissette. Le dernier morceau est encore une ballade qui reste assez classique, intro acoustique et refrain accrocheur mais cette dernière a tout de même plus de caractère.

Pour conclure " The strange case of ... " est loin d'être un album kleenex, autrement dit dont on abuse plus ou moins longtemps jusqu'à en être lassé pour enfin le classer dans sa cdthèque et le sortir rarement après. Mais il aurait pu friser la perfection en privilégiant d'autres titres plus heavy aux dites ballades évoquées plus haut.

Le site : http://www.halestormrocks.com/   + http://www.myspace.com/halestorm

Vic de sable



 
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