On a pu découvrir Jeff Scott Soto (JSS) grâce à Y. Malmsteen pour lequel il a prêté sa voix pour l'enregistrement de ses deux premiers albums. Ensuite chanteur de Talisman, il devient un véritable chanteur mercenaire à la fin du groupe. On le verra participer à des projets tels que Journey, Trans Syberian Orchestra récemment ou encore Axel Rudy Pell, Takara et Eyes il y a déjà quelques temps. En parallèle à tout ça, l'artiste suit une carrière solo plus ou moins régulière. Après deux lives, le voilà donc de retour avec Damage Control, son dernier album en date.
Son précédent album studio mélangeait habilement pop et funk. L'accueil de son public plutôt habitué à l'AOR de ses débuts avait été quelque peu froid. Il n'est donc pas étonnant que Damage Control représente un retour aux sources et présente des titres plus conventionnels pour du JSS. Dommage, on aurait apprécié une petite prise de risque avec quelques titres mélangeant pop/funk car le monsieur le faisait plutôt bien.

Damage Control présente donc 14 titres d'un hard rock FM de très bonne qualité. Au menu des mélodies très maitrisées assez peu originales mais qui raviront les amoureux du genre, la voix de JSS reste une référence incontestable et incontestée à ce jour. Le titre Afterworld mérite à lui seul l'écoute de ce cd avec son refrain imparable, son solo endiablé et son ambiance très 80's. Le reste de l'album s'écoute plutôt bien. Difficile de retenir un titre plus qu'un autre à la première écoute, mais c'est le genre qui se bonifie au fur et à mesure que le disque tourne sur la platine.

A la guitare on retrouve un clone de Malmsteen, à croire Jeff n'arrive pas à se débarrasser de ses origines. On se prend à rêver de revoir les deux artistes ensemble sur scène un jour…

Quelques invités de marque auront contribué à ce disque comme : Casey Grillo de Kamelot, Jamie Borger et Nalley Pahisson de Treat, Joel Hoekstra de Night Ranger et Dave Meniketti qui n'est autre que le fondateur de Y&T.
Jeff Scott Soto prouve une fois de plus qu'il faut compter sur lui et que le genre FM n'est pas mort (enfin pas complètement). Sans révolutionner la musique, Damage Control rempli ça promesse, celui de vous faire passer un agréable moment et ce n'est déjà pas si mal.

Le site : http://jeffscottsoto.com/news/

V.