MAYLENE AND THE SONS OF DISASTER
" IV "




NOM DU GROUPE
Nom de l'album
Ferret Music

MAYLENE AND THE SONS OF DISASTER IV

De l'eau a coulé sous les ponts depuis « III »… Des membres sont partis, d'autres arrivés (on ne suit même plus les changements de line-up, et de toutes façons Dallas Taylor nous déclare que ca n'aurait aucune incidence sur sa musique)… et Dallas a connu pas mal de problèmes personnels, en particulier un divorce… Ca l'a logiquement poussé à écrire ce qu'il qualifie à la fois de plus sombre album mais aussi meilleur albums de la carrière du groupe, désormais longue de 7 ans.

Ce qui est sûr, c'est que c'est leur album le plus mature, peut-être même le premier album mature du groupe. Quelques timides tentatives égayaient les précédents opus, en particulier ces secondes moitiés d'albums, que les fans hardcores considéraient déjà molles, mais alors là… « IV » fera leur malheur, ainsi que mon bonheur. Ce disque coule comme un flot depuis les veines de Dallas, rien n'est forcé, certains titres oublient jusqu'au sens du mot « metalcore », sans se croire pour autant obligés de se maquiller en quoi que ce soit, southern, seventies ou autre : ce disque est naturel. Et j'irai même jusqu'à dire qu'il révèle la vraie nature de Maylene peut-être plus que les précédents.

Certaines choses ne changent pas, bien-sûr : le côté éminemment américain de la formation transparaît dès « In dead we dream » et abreuve une bonne partie du disque, Dallas vous resituant en terrain connu sur pas mal de titres, mais souvent les moins intéressants, disons « Fate games ». Brian Virtue s'occupe de la prod et le son n'est pas non plus déroutant. Ce qui change : la veine stoner est poussée, la veine southern, lap steel et slide guitar égaient « Drought of ‘85 » ou d'autres titres très rétros. Et ca, ca risque d'en rebuter plus d'un. Pourtant, ce n'est pas un changement si surprenant : cela a fait partie des tendances du groupe depuis ses débuts : c'est juste poussé à un autre niveau.

Tout cela se marrie avec un concept d'écriture plus poussé sur les textes (en restant toujours fidèle à Ma Baker !) et une pochette enrobant sublimement l'objet en soulignant son état d'esprit moins tranquille… son auteur n'est pourtant autre que celui de leur première pochette (comme vous le reconnaîtrez au gimmick vinyl), qui faisait simplement allusion aux seventies. C'est une belle illustration du contenu, qui ne fait que se recentrer sur un propos plus root, mais avec le même langage. Je m'attends pourtant à ce que ca en rebute certains, mais pour moi Maylene And The Sons Of Disaster passent avec « IV » à un autre niveau, indiscutablement.

Le site : www.mayleneandthesonsofdisaster.us  + myspace.com/mayleneandthesonsofdisaster

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