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BLACKMORE'S NIGHT
"Dancer And The Moon"





BLACKMORE'S NIGHT
Dancer And The Moon
Label : Frontiers Records

Blackmore's night, dans une indifférence de plus en plus générale, continue de publier ses albums, et « Dancer And The Moon » en est déjà le huitième… En tant qu'éternel admirateur de Ritchie Blackmore je vais tenter de vous en vanter les mérites, mais je me retrouve de plus en plus à court d'arguments au fil des sorties…

Première constatation : rien de change pour ce nouvel album, qui poursuit pas-à-pas une trend initiée il y a disons 10 ans, plus ou moins l'époque de « Ghost Of A Rose », c'est-à-dire un concept de base de moins en moins respecté, un esprit franchement plus Pop que Renaissance, donc, voire variété, avec une Candice de plus en plus impliquée et un Ritchie de moins en moins ambitieux. Ce nouveau disque ne s'en démarque pas, donc, malgré le clin d'śil qu'on aurait pu déceler à leurs premières sorties dans le titre.

Comme les trois ou quatre sorties précédentes, donc, seul l'instrumental « Galliard » de Ritchie me plaira. Comme ces mêmes sorties, le morceau-titre ambitieux n'arrivera pas à la hauteur des « Fires at midnight » et ne convaincra personne. Et toujours comme ces mêmes sorties, les bonnes idées (« Somewhere over the sea ») s'effaceront devant les arrangements pseudo-modernes abominables de « The moon is shining ».

Bref, à l'Est, rien de nouveau. Ritchie a toujours aimé les musiques traditionnelles Japonaise et Russe, c'est la seconde qu'il gratifie ici d'un « Troïka » pas forcément à jeter. Il aime aussi les reprises, pour notre plus grand malheur… Si « I think it's going to rain » de Randy Newman se contente d'être quelconque, comme l'était leur version de Dylan, il n'en va pas de même de « Lady in black » de Uriah Heep, et surtout du révisionniste « Temple of the king », électroniqué à souhait.

Le calcul est vite fait : peu de nouveauté pour beaucoup de moisi. Ritchie est toujours aussi magique à la guitare, Candice vieillit mais plutôt bien, gagnant en cachet, gardant présence (« Troïka ») et clarté (« The last leaf »), le couple est toujours bien entouré (c.f. le clavier de « Carry on », hommage au regretté Jon Lord), mais cet album est bien trop pauvre pour sauver Blackmore's Night aux yeux de ceux qui, comme moi, y ont cru le temps de deux albums et demi. Ce projet a perdu son sens initial et son âme pour tomber dans le quelconque.

Le site : www.blackmoresnight.com  + myspace.com/blackmoresnight1

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