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L E P R O U S
Coal
Label : insideout





LEPROUS "Coal"






Mais d'où viennent ces petits jeunes de ce groupe nommé Leprous ? Et bien Il s'agit en fait d'un groupe d'origine norvégienne qui a déjà une discographie de quatre albums et qui s'est formé en 2001. Malgré tout ça ils ne connaîtront le succès qu'à partir de 2011 avec « Billateral », un album plus « accessible » que son prédécesseur «  Tall Poppy Syndrome  » qui fait connaitre le groupe à d'autres personnes du milieu Metal. Bien sûr, si, lors de festivals, vous avez bien ouvert vos yeux (ou que vous allez sur Youtube), vous remarquerez qu'en live, les musiciens d'Ihsahn (Ex-Emperor) ne sont autres que nos chers petits gars de Leprous, ce n'est pas pour rien que ce sont ses petits protégés et qu'il fait des apparitions vocales dans «  Billateral  » et « Coal ».

Enfin, revenons plutôt sur leur musique : contrairement à «  Tall Poppy Syndrome  » et «  Billateral  » qui étaient plus frais musicalement, «  Coal  » pose direct le décor avec un coté plus sombre. D'ailleurs ils surprendront leurs fans en sortant en clip le single « The Cloak » qui est la « Ballade » de l'album et un morceau très mélancolique.

On démarre de manière extraordinaire avec « Foe », sur une musique puissante, le chant nous la joue soprano avec une grande maîtrise. Le titre redescend tout doucement sur des chœurs avant d'attaquer un de mes morceau favoris, « Chronic ». Piano et chant mettent en place ce second morceau qui décolle très vite. Un refrain absolument puissant, une construction brillante, un titre accrocheur à souhait avec une première intervention d'Ihshan en guest vocal, un bijou !

« The Cloak », morceau que je cite ci-dessus, apporte une touche de mélancolie à l'album avec une musique assez épurée où le chant monte haut, pour une fois. Plus intime. « The Valley », avec plus de sept minutes, porte en lui de fortes influences à la Muse, de par le chant mais également l'usage d'électronique. Un refrain de haute volée, et un fondu enchaîné sur « Salt » et son petit son méditerranéen.

L'album s'achève sur « Contaminate Me », clairement le plus violent et métal. Un déferlement de puissance surtout avec cette seconde intervention d'Ihsahn qui rajoute une violence à ce morceau pendant plus de cinq minutes avant qu'un break au violon aux tonalités nord-africaines ne vienne calmer le jeu (pas trop longtemps). Pour ceux qui avaient peur de cet album très différent des autres, n'ayez pas peur foncer ! Et pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, écoutez, vous ne le regretterez pas. L'album le plus mature pour ce groupe qui nous a déjà proposé des disques de très bonne qualité !

Donc Oui, oui et re-oui, il vous faut cet album, il déboite du nourrisson !

Emmanuel

   

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