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AXEL RUDI PELL "Into The Storm"


 



AXEL RUDI PELL
Into The Storm
Label :

Déjà vingt-cinq ans de carrière solo pour le gratteux allemand qui nous offre son vingtième album avec ce Into the Storm. Au cours de cette heure d'écoute, l'auditeur aura affaire à  du  bon vieux heavy metal old school avec des guitares tranchantes,  du  chant mélodique et des soli tricotés, comme à l'accoutumée avec le père Axel.

Après une intro au synthétiseur assez kitsch, les hostilités commencent avec Tower of Lies, morceau percutant et accrocheur, qui annonce le reste de l'album : on se la joue « à l'ancienne », mais avec une efficacité appréciable. L'ensemble de l'album a ce défaut de nombreux opus traditionnalistes de ne pas proposer de vraie innovation, ARP restant dans un chemin déjà pas mal emprunté sans trop chercher à changer radicalement la formule, mais en sachant ce qu'il a à faire et en le faisant bien. L'album a une progression assez classique, alternant les morceaux « hymne » (« Tower of Lies » par exemple), les morceaux plus directs et entraînants (« Burning Chains », morceau au riff propice au headbanging et piste que j'ai le plus appréciée sur ce disque), avec une power ballad de temps en temps (« When Truth Hurts »). A ce titre, fait amusant, l'avant dernière chanson de l'album est une reprise de... « Hey Hey My My » de Neil Young ! Une ballade sympathique mais dont le côté « punchy » et la voix trop directe  du  chanteur fait regretter la subtilité autrement plus efficace de l'originale. Le dernier titre, « Into the Storm », est, avec ses dix minutes, la grosse piste de l'album. C'est aussi l'un des morceaux les plus « expérimentaux », avec des accompagnements façon Moyen-Orient intervenant pendant les refrains. Un titre assez classique néanmoins, mais qui a le mérite de maintenir l'intérêt par son côté plutôt accrocheur.

Niveau son, le travail est propre et laisse bien entendre chaque instrument, les guitares et basses se mariant agréablement avec les nappes de clavier dans la profondeur. L'ensemble sonne tout aussi rétro que les compositions et la voix  du  chanteur Johnny Gioeli est clairement mise en avant, ce qui lui confère une certaine puissance.

En somme, un album de heavy à l'ancienne bien sympathique qui vient s'ajouter à la conséquente discographie d'Axel Rudi Pell, calibré pour fournir un ou deux titres fédérateurs en concert et laissant au bout  du  compte, bien que ce ne soit pas un grand disque, une impression positive.

Le site : http://www.axel-rudi-pell.de/index1.html

Cédric