Ecoute ULTRAROCK en live sur ton ordi
ou sur les ondes de la radio RGB 99.2
Ecoute les émissions en Replay !







                                                         




DREAM THEATER "Dream Theater"





DREAM THEATER
Dream Theater
Label : Roadrunner records

Dream Theater, groupe devenu incontournable dans le milieu du metal et surtout celui de la branche metal progressif, nous revient avec un opus tout simplement appelé « Dream Theater ». « Pourquoi un tel titre ? » me direz-vous… et bien c'est très simple : l'idée est de bien marquer les esprits que cet album est le tout premier sans Mike Portnoy, et le premier où Mike Mangini participe à la composition.

Et cet opus commence fort avec le titre « Enemy Inside » qui donne de suite le ton avec un riff lourd et très rentre-dedans. C'est là qu'on sent un changement : Mike Mangini impose sa patte et ça se sent, il a une frappe propre à lui et ajoute des nuances que Portnoy n'aurait jamais osé mettre, le tout sans dénaturer la marque de fabrique Dream Theater et ça, c'est très fort ! Vient ensuite le morceau « The Looking Glass » qui nous fait retomber à l'époque d' « Images & Words » et « Awake » et cela fait très plaisir car ils ont enfin arrêté avec le concept de s'inspirer d'autres groupes et se reconcentrent sur eux et leur musique. «  Enigma Machine » commence par un son de clavier assez inquiétant et attaque ensuite sur un début de morceau assez rentre-dedans et totalement barré tel qu'on en connaît chez DT. « The Bigger Within » reste aussi dans la mouvance des anciens albums et nous transporte complètement avec cette power ballade, la voix de James Labrie est, depuis toutes ces années, redevenue aussi puissante et précise qu'avant. « Behind The Veil » reste dans la même veine et permet à l'album de pas tomber dans la routine. « Surrender to Reason » commence par une intro en envolée musicale au clavier et monte crescendo au fur et à mesure, et cet album se termine par «  Illumination Theory », grosse machine d'environ 20 minutes, très inspirée de « Six degree of inner turbulence » et « Change of season » et ils osent même balancer, au milieu du morceau, un énorme passage classique rappelant presque une Bande Originale de Film. Dream Theater est enfin de retour et en grande forme. Seul bémol de cet album : le format avec peu de titres et très longs ; ce serait cool qu'ils reviennent à un format normal avec des titres un peu plus courts !

Emmanuel


 


© essgraphics 2011