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ICED EARTH "Plagues Of Babylon"





ICED EARTH
Plagues Of Babylon
Label :

Chroniquer un groupe comme ICED EARTH pourrait, au premier abord, relever de l'exercice de style, en effet, le quintet Américain n'a plus grand chose à prouver. Ayant écumé le monde entier et sorti pas moins de 11 albums depuis 1991 (et autant sinon plus d'EP, DVD, VHS, compiles, etc.) le groupe de Schaffer fait figure de pilier, voire d'icône pour de nombreux Metalheads .

Cependant depuis DYSTOPIA sorti en 2011, ICED EARTH tente d'amorcer un nouveau virage. L'intégration de Stu Block (remplaçant de Tim Owens ) au chant a permis de rafraîchir et de redonner une vitalité nouvelle au combo, que l'on aime ou que l'on aime moins, DYSTOPIA a su redonner un souffle nouveau au groupe. Qu'en est-il aujourd'hui de PLAGUES OF BABYLON ? Les américains ont-ils réussi à entretenir la flamme ou s'agit-il finalement d'un pétard mouillé ? Réponse dans quelques lignes.

Ce qui frappe réellement, dès la première écoute, est la qualité du chant de Stu Block, en effet, loin d'être une pâle copie de Matt Barlow (même si, reconnaissons-le, il emprunte énormément à la tonalité de ce dernier), il se crée une véritable identité vocale et peut enfin exploiter toute la puissance de son chant. Musicalement, ICED EARTH fait du ICED EARTH, ni plus ni moins, ne vous attendez pas à quelque chose de révolutionnaire, on reste dans la veine des précédents albums.

Bon, vous allez me dire : «  Très bien ils sonnent comme on aime les entendre et avec un chanteur de talent, ouvrons une bière, brandissons une boule de cristal vers les cieux et hurlons d'une voix suraiguë !  » Et bien, non, mes chers chevelus (et moins chevelus), car, pour réellement comprendre où le bât blesse, il faut se plonger dans le détail de cet album.

Tout d'abord le concept : la première moitié du CD est consacrée à l'histoire initiée dans SOMETHING WICKED en 1998. Nous retrouvons donc le coté épique tellement apprécié chez ICED EARTH, les riffs sont lourds à souhait, même s'ils ont tendance à un peu tourner en rond. C'est justement ce côté monotone qui va dominer cet album, même si, comme dit, la composition est de qualité, on écoute d'une oreille et rien ne frappe réellement l'auditeur si ce n'est la qualité du chant de Stu Block.

La deuxième partie de l'album, quant à elle, recèle des chansons sans liaisons entre elles. Au rayon des bonnes découvertes, dans cette partie, se trouve notamment If i could see you , une ballade comme seul ICED EARTH sait les faire mais qui n'arrive pas à la cheville d'un Watching over me.

S'ensuit un Cthulhu à nouveau beaucoup trop long et répétitif. S'ensuivent des morceaux de qualité tels que Peacemaker ou encore Highwayman qui voit un invité de marque poser sa voix sur le morceau : Michael Poulsen , chanteur de VOLBEAT.

Bref, ICED EARTH nous laisse un sentiment de déjà-vu avec ce PLAGUES OF BABYLON, pas foncièrement mauvais mais pas particulièrement bon non plus. L'album tire en longueur et n'arrive pas, à mon sens, à retrouver la fougue dont était emprunt DYSTOPIA. Certes, Stu Block a enfin trouvé sa place dans le groupe, son identité musicale est plus qu'acquise, mais le reste ne suit pas et l'on s'ennuie trop rapidement.

Le site : www.icedearth.com

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