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MACHINE HEAD
"Bloodstone And Diamonds"


 



MACHINE HEAD

Bloodstone And Diamonds

 

J'attendais avec impatience ce huitième album de Machine Head, sûrement un peu retardé par le départ ou l'éviction (difficile de vraiment savoir) du bassiste et co-fondateur Adam Duce.

En effet, à mon sens Machine Head avait réussi, avec « Unto the Locust », à allier son identité qui lui est propre à des ingrédients  « old school » maîtrisés et assumés et donc à livrer un album cohérent d'un bout à l'autre des pistes.

Aujourd'hui, il ne reste donc plus que Robb Flynn comme membre originel. Donc, nouveau line up, mais p as de changement majeur. Le jeu de basse de Jared MacEachern s'intègre parfaitement à M achine Head, au point même de ne pas trop faire la différence. Ainsi, le son identifiable et unique est préservé. Petit plus : MacEachern semble plus à l'aise que Duce en matière de b acking vocals.

Après que dire de « Bloodstone And Diamonds » ? Tout d'abord, je dois avouer que j'entretiens un lien assez inexplicable avec les albums de Machine Head. Il s'avère que, depuis leurs débuts, j'ai toujours plus apprécié la cohérence de leurs albums impairs et été déçu par le manque de lien et d'unité de leurs albums pairs. Vous me direz, étrange réalité mais réalité quand même. « Bloodstone And Diamonds  étant un album pair, je me lance un peu fébrile dans son écoute.

« Now we die », le premier titre, est une belle entrée en matière. Ce morceau reprend le flambeau du prédécesseur avec des cordes superbement orchestrées et une structure à décoiffer les plus chevelus d'entre nous. Je me dis que le sort jeté sur les albums pairs est rompu. Mais que nenni : après plusieurs écoutes, je peux uniquement reconnaître l'envie de Flynn, qui est et reste la tête pensante de Machine Head, de proposer autre chose et donc d'évoluer, ce qui est tout à son honneur. Mais j'ai la sensation d'un manque d'unité. Certes, il y a de belles envolées, toujours impeccablement maîtrisées, des nouveautés avec le sombre et planant « Sail into the blackDes », avec ses incursions de piano, des clins d'œil, comme sur « Night of long knives », qui fait penser à Sepultura, des réminiscences d'un passé période « The Burning red » avec « Ghots will haunt my bones ».

De manière générale, l'ensemble est plus brutal, plus introspectif et plus axé sur la lourdeur rythmique que sur le lyrisme présent sur « Unto the locust ». Mais, au final, « Bloodstone And Diamonds » sonne comme relativement décousu, malgré des propositions toutes bien foutues mais ne faisant pas, à mon avis, un tout de l'œuvre.

Volià, du coup, j'attendrai patiemment leur neuvième production. Après cet avis ne regarde que moi et, à lire les chroniques publiées sur d'autres webzines, beaucoup décrivent « Bloodstone And Diamonds » comme l'album le plus abouti de Machine Head. Comme on dit : tous les goûts sont dans la nature.

Le site : http://www.machinehead1.com/

Vic de Sable

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