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PAT O'MAY "Behind The Pics"


 



PAT O'MAY

Behind The Pics

 

Le genre : Rhââ lovely !

C'est avec de forts relents prog' à la Pendragon de la fin des 90's et un orchestre symphonique que le plus breton des guitaristes Irlandais (ou le contraire) nous revient avec son huitième album studio intitulé Behind The Pics. Arrivé à maturité sur l'excellent Celtic Wings de 2012, album hommage à ses racines musicales (des sœurs Goadec à Ritchie Blackmore en passant par Alan Stivell) enregistré avec (excusez du peu) Martin Barre (guitariste de Jethro Tull) et Jonathan Noyce (dernier bassiste de Gary Moore), le heavy rock celtique de Pat O'May prend ici une dimension plus personnelle, puisqu'il s'agit d'un ensemble de compositions inédites. Celtic Wings avait intégré mon Top 6 of 2012, autant l'écrire de suite : Behind The Pics s'apprête à faire de même avec le Top 2014 ! Je suis fan (c'est mon côté Pascal…).

En toute objectivité : un gratteux doté d'un toucher mélodique à la Satriani qui se permet d'enregistrer du (et avec) Alan Stivell sans le dénaturer, collabore avec Martin Barre, chante avec des intonations à la Nick Barrett et revendique l'influence de Blackmore, ne peut être qu'un type bien ! Si l'on ajoute à cela (nan… ni le bruit ni l'odeur) le choix d'un style heavy prog' celtique privilégiant les ambiances et le mélange des influences, on obtient un cocktail propre à affoler les sens de votre serviteur.

La liste des relations musicales du sieur O'May est impressionnante (a-t-il dû montrer Pat blanche ?). Outre les musiciens sus-cités, il a joué avec des gens de Tri Yann, Clannad, Supertramp, Fairport Convention, Barclay James Harvest (n'en jetez plus !). Il a aussi participé aux opéra rock Excalibur et Anne de Bretagne du compositeur nantais Alan Simon et composé plusieurs musiques pour Thalassa (c'est bien connu, le sel de mer dans l'eau des… Ok, j'arrête !).

Aujourd'hui endorsé par Lâg (qui vient de lui bricoler un modèle signature), Pat fusionne finement ses racines musicales, son passé métallique (il jouait au sein du groupe rouennais Marienthal dans les années 80) et ses influences variées (pour autant, elle reste immédiatement identifiable, sa Pat !). Son goût prononcé pour la belle mélodie lui permet de composer des titres à la fois virtuoses et accessibles au profane (Satriani, encore ?). A nouveau, le bougre a su s'entourer : Christophe Rossini à la batterie, James Wood au chant, à la guitare et aux claviers, Jonathan Noyce à la basse plus le New Symphony Orchestra de Sofia. Des collaborations, il en a donc quatre, Pat… Je sais, ça devient maladif.

Les titres à retenir : Je ne vais pas étaler la Pat à cirer avec la brosse à reluire mais… (put@i*, j'fais des efforts : j'ai évité la Pat dentifrice et même la Pat à crêpes, rapport à la Bretagne !), ils sont tous intéressants. Ma préférence va à L'opener On The Moor , pour son côté prog et symphonique. The Quest pousse le curseur vers le rock prog' (on y reviendra en conclusion avec l'addictif Stand In The Light ). No religion et We Can Dance sont plus sévèrement burnés tout en conservant, par les changements rythmiques, le côté progressif propre à l'album. Mickael's Calling , instrumental, mettra d'accord tous les amateurs de bonne petite mélodie. My Mate développe un style proche des grands de la new wave britannique, tendance U2 80's (ça date… Poil aux Pat !), Break Out, avec son riff imparable, m'a fait penser au Gary Moore période Wild Frontiers, un Gary Moore qui aurait (une fois encore) fauté avec Nick Barrett. Seuls, en ces premières écoutes, Little Big Horn (trop de clavier tue le clavier), The Beast (j'ai un peu de mal avec la ligne de chant) et Never Turn Back (chant molasse sur les couplets) trouvent moins grâce à mes oreilles.

En conclusion. (Et m….. je me lâche !) C'est Pat rès difficile, tout est bon dans le plat de Pat donc allez-y franco (de porc ?) : prenez et mangez-en tous (m'es gouré, là c'est la messe). Heu… que vous préfériez les Pat au pesto, les Pat au fromage ou les Pat a l'arrabiata, c'est égal : un régal. Ca, c'est fait !

P.S.1 : « Pat O'May, ris en décembre » …celle-là c'est pour faire plaisir à Ess… désolé…

P.S.2 : Blague à Pat (zut… la rechute), courez acheter ce disque, faites-le découvrir à vos enfants, offrez-le à votre maman, imposez-le à votre grand'mère (l'excuse des sœurs Goadec pourra être utile), diffusez-le à l'école, à l'église, dans les vestiaires des filles…

P.S.3 : Si avec ça il me file pas un cours de gratte et un T-shirt, c'est que, finalement, Pat est trac (ou tic!).

Le site : www.patomay.com

Bouteil Bout

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