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TRIOSPHERE
"The Heart Of The Matter"


 



T R I O S P H E R E

The Heart Of The Matter

Label :

Les Norvégiens de Triosphere (dont il faut s'faire à l'idée que ce n'est pas un trio) nous reviennent en 2014 après avoir tourné en rond avec Sonata Arctica et Kamelot pour nous présenter leur nouvelle fournée «  The Heart Of The Matter  ».

Sans hearter la moindre sensibilité on peut dire qu'en matter de chronique musicale, l'ouïe est tout de même un sens que l'on se doit d'utiliser avec la plus grande attention et le plus sérieux des sérieux. C'est donc à elle et son instinct que je vais me fier.

Alors qu'est-ce que l'ouïe dit (dit le Hutin ou le Querelleur) sur cet album ?

Qu'il s'ouvre sur une intro (ce qui est un bon choix) qui aurait pu être sur «  The Blackening » de Machine Head . Mais dès que les guitares rentrent, on comprend que l'on n'est pas dans le même monde. Loin du trash, nous sommes ici renvoyés au début des années 2000 avec un son typique de cette période qui m'a évoqué, par exemple, Vanishing point. L'ouïe, de funeste mémoire, s'est même rappelée du très mauvais «  Serenity » , de Kotipelto .

La chanteuse, Ida Haukland , est dans un registre plus Dorien que Tarjien (en même temps, si j'avais rien eu, j'aurais rien eu à écrire) mais, ce qui frappe dès les premières lignes de chant, est l'aspect serré de la voix. A défaut d'être une « chanteuse à corset », on dirait qu'elle s'est corseté la voix. Le timbre n'est pas moche, mais ç'aurait mérité plus d'ampleur.

« The Heart Of The Matter  » , est une collection de titres de metal/speed metal mélodique assez classiques et j'avoue que, la première fois où j'écoutai ce disque, dans toute cette affaire, l'ouïe tria uniquement un ou deux morceaux. Et je me suis dit que, niveau modernité, pour un groupe du Nord, ils étaient à l'ouest… Ah si j'avais sud, j'aurais pas dû chroniquer ça…

Ensuite, en bon journaliste, j'ai ré-écouté plusieurs fois l'album. Au fil des écoutes, même si le groupe est un trio sans maestria, on ne déteste pas, il y a quelques bons morceaux dont surtout le très bon «  Breathless  ».

Pour le reste, si l'on est un fan assidu de cette période, on appréciera de s'y replonger et l'écoute n'est pas désagréable. Pour les autres, ils choisiront des voies plus modernes.

Le site : http://www.thetriosphere.com/

Joh

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