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ANNIHILATOR
"Suicide Society"

 



ANNIHILATOR

Suicide Society

UDR music

Ca faisait longtemps qu'un changement de chanteur n'avait pas eu lieu chez les canadiens. Dave Padden a donc décidé de quitter le navire (il avait débuté sur l'album « All for you » en 2002). A défaut de chercher un nouveau vocaliste, Jeff a donc repris le poste de chanteur, comme c'était déjà le cas sur « King of the Kill », « Refleshed the deamon » et « Remains ».

Après l'album « Feast », Jeff nous propose l'album « Suicide Society », une fois de plus du Annhilator récent et où il manque toujours la touche magique qu'on peut trouver sur les grands crus des canadiens et il y a du choix à ce niveau.

C'est donc le très moyen « Suicide Society » qui ouvre l'album (ndlr – on a vu mieux comme single), rien de neuf par rapport au précédent opus, c'est du Annihilator moderne avec la présence de Mike Harshaw derrière les futs ce qui est toutefois une bonne surprise par rapport au dernier opus en date où c'était la boite à rythme qui faisait le job – quoique, sur les morceaux bonus présents sur le CD 2, c'est toujours la boite à rythme qui est fidèle au poste et quand j'entends « Set the world on fire » version drum-machine, j'ai franchement mal par rapport à la version d'origine signée Mike Mangini. « My Revenge » est, dirons-nous, un hommage à Metallica et en particulier au morceau Damage Inc. – le titre est donc basé sur le riff principal sur lequel Jeff a adapté sa ligne de chant (le minimum syndical), le résultat reste sympathique mais on aurait préféré un gros riff bien thrashisant du père Waters. « Snap » est un morceau encore une fois moyen où la rythmique sonne comme du Rammstein avec un refrain en chant clair et l'on a vu largement mieux chez les canadiens avec ce type de compositions. Les choses s'améliorent un peu avec le sympathique « Creepin again ». Jeff nous propose du Annihilator pur jus et, en plus, le morceau est bien bourrinant, ce qui est loin d'être désagréable. On continue dans le bon goût avec le bien speed « Narcotic avenue », une autre compo bien thrashisante où, une fois de plus, le tempo est bien relevé – il s'agit d'ailleurs du morceau le plus thrash proposé par Waters depuis un bail.

Autre compo qui fait plaisir : « Break enter », une fois de plus, Jeff a appuyé sur l'accélérateur et la présence du cogneur embellit sans problème l'ensemble du titre. « Death scent » possède lui aussi une accélération bien mortelle au niveau du solo et le morceau, tout en étant assez classique dans la conception, propose un Annihilator bien hargneux. Les deux autres compos sont sympathiques aussi mais ne marqueront pas les esprits et ne feront pas partie non plus des classiques du groupe.


Un opus sans problème supérieur au précédent qui reste dans la bonne moyenne du Annihilator actuel tout en restant loin des classiques du groupe.

Bon Jeff se fait plaisir, a toujours la même passion en lui et pense surtout à ses fans - ça n'a pas de prix.

A noter que la version deluxe propose des versions réenregistrées de vieux morceaux du groupe avec Dave Padden au chant : « Set the World on fire », « Time bomb » et « Never, Neverland » mais bon, faut aimer la copine boite à rythmes, pour le coup, donc autant réécouter les versions originales, surtout pour « Set the world on fire » qui est juste très bof.

Le site : http://annihilatormetal.com

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