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CHABTAN
"The Kiss of Coatlicue"


 



CHABTAN

The Kiss of Coatlicue

Préparez-vous pour un voyage mystique en Amérique centrale, dans les légendes sacrées de diverses civilisations disparues, telles que les Mayas, les Aztèques, les Toltèques. CHABTAN, dieu de la mort violente, va vous faire découvrir un paysage suffoquant, lourd comme un climat équatorial, dangereux comme des guerriers d'obsidienne tapis dans la jungle.

CHABTAN est un groupe français de metalcore aux influences Death Melodique très prometteur, et The Kiss of Coatlicue est leur premier album, après un premier EP en 2011, Eleven. La formation est constituée de Christophe Rousseau au chant, Jean-Philippe Porteux et Dimitri Merly à la guitare, Laurent Gasparetti à la basse et Yanis Bergheul à la batterie.

Il ne faut pas s'arrêter au « ce qui finit en –core c'est mauvais », ce serait passer à côté d'un excellent album, mixé puis masterisé par Frederik Nordstrom (In Flames, Arch Enemy, Dimmu Borgir). Un surprenant voyage vous attend au gré de ces onze titres.

The Kiss of Coatlicue s'ouvre par un duo nostalgique de guitares acoustiques. Mais le premier titre, The Nahuatl's Omen, campe assez rapidement le ton brutal de l'album, et l'on part ensuite sur un tempo rapide, des riffs agressifs et une double pédale solide. La voix n'est d'ailleurs pas en reste, un chant brut et puissant, notamment sur les refrains.

Puis vient Ixtab (déesse du suicide), avec ses riffs courts, puissants et incisifs, un de mes titres préférés, dégageant une violence cathartique. Sans détailler tout le tracklist que je vous invite à découvrir, vous voyagerez non sans chaos sur un fleuve tantôt violent et acéré, tantôt calme et mélancolique dans les passages acoustiques, avec certains passages planants et aux accents tribaux (comme l'intro de Born from Vucub Caquix, qui devient ensuite assez épique aux passages choraux, Ah Puch Reign avec sa rythmique très particulière, ou la chanson éponyme, The Kiss of Coatlicue, qui, elle, se change en déluge sonore), groovy (je pense à Astral Monsters, sur laquelle il est difficile de réfréner un headbang), ou exotique (comme Reptile, animal vicieux et violent, ou Obsidian Butterfly, du moins dans l'introduction).

Suivons donc CHABTAN dans les bras de Coatlicue, et buvons à ses lèvres le brûlant poison et la fièvre délirante de cet album.

Le site: https://www.facebook.com/officialchabtan et http://chabtan.bandcamp.com/

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