Un album comme une dernière révérence mélancolique, « The Endless River » s'assume comme l'ultime œuvre du groupe mythique de rock psychédélique et un hommage presque immortel à Richard Wright, disparu en 2008.

Bien sûr, les médisances vont bon train et combien s'insurgent et discutent avec mépris des motivations des artistes qu'ils pensent en mal de liquidités ! D'autres ont peur du résultat de la réflexion d'un groupe vieillissant et qui, de surcroît, aurait utilisé des ébauches de compositions refoulées de leur dernier véritable opus. Le recyclage comme hommage, il est clair qu'il y avait peut-être mieux à faire.

Mais qu'importe…

Pink Floyd et Gilmour n'ont plus rien à prouver, plus rien à justifier.

« The Endless River » vous proposera un voyage, loin, dans l'univers reconnaissable entre mille par ses sonorités et la construction de ses différentes ambiances, au nombre de quatre au sein de cette escapade atmosphérique.

Les titres se chevauchent et s'enchaînent sans jamais briser notre torpeur méditative, et même s'il me semble qu'une telle œuvre doit être jugée dans son ensemble, impossible pour moi de ne pas mettre en avant les titres « Allons-Y » et « Talkin' Hawkin' » comme représentants fidèles du côté le plus rock dont a toujours pu faire preuve le groupe britannique.

Au sein de cet album majoritairement instrumental, Gilmour ne peut pourtant résister à poser sa voix, comme pour sceller cet hommage au travers du poids des mots, « Louder Than Words ».

Alors, comment tirer une conclusion d'un tel travail ? Comment évaluer sa qualité sans prendre en compte tous les à-côtés et l'histoire incroyable de Pink Floyd.

J'ai une idée…

Ne pas émettre d'avis, ne pas critiquer, ne pas encenser, juste… se laisser porter.

Le site : www.pinkfloyd.com

Kzaf