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SLAYER
"Repentless"

 



SLAYER

Repentless

Un nouveau Slayer est toujours un évènement et ce dernier plus particulièrement car c'est déjà le premier pour le compte du label Nuclear Blast Records et surtout le premier avec Gary Holt qui a la très lourde tâche de remplacer le regretté Jeff Hanneman (RIP).

Cet opus marque aussi le retour de Paul Bostaph derrière les futs, ce dernier ayant quitté Slayer en 2001 pour raisons de santé.

Après donc une intro sympathique mais qui n'est pas d'un intérêt marquant, les choses sérieuses débutent avec le titre phare « Repentless » - un titre bien rapide et agressif comme on les aime chez Slayer (ndlr le meilleur titre de l'album).

On poursuit avec « Take control », un autre morceau plutôt rapide au refrain assez accrocheur qui reste bien dans la lignée du morceau d'ouverture, mais il manque toutefois la patte de Jeff et ça se ressent tout au long de l'album.

S'ensuit un enchainement de trois morceaux plus mid-tempo et le plus convaincant des trois reste « Vices » qui aurait pu figurer sans problème sur « Divine Intervention ». Les deux autres, « Cast the first stone » et « When the stillness comes », ne sont pas parmi les morceaux les plus accrocheurs de l'album et figurent même parmi les plus faiblards composés par le groupe.

La suite propose du Slayer correct : «You against you » et « Atrocity vendor » sont plutôt speed.

Dans la catégorie titre plutôt dispensable on trouve « Implode » et enfin, dans la catégorie sympathique mais pas transcendent, « Piano wire », un titre qui reste tout de même assez catchy.

Au final, un opus de Slayer de plus qui reste un poil au dessus du précédent mais est loin du dernier véritable bon opus de Slayer, j'ai nommé « Divine intervention ». Par respect pour Jeff, aucune comparaison avec les premiers albums du groupe.

La pochette, au même titre que celle de Christ Illusion, aurait pu laisser penser à un album plus oldschool mais il s'agit juste d'une illusion… et oui, on a droit à du Slayer récent avec l'ensemble des titres signés par King / Araya.

Bon point pour la production de Terry Date qui, pour une fois, n'est pas signée Rick Rubin. Cela fait du bien et change un peu du très prisé Andy Sneap.

En conclusion : la patte de Jeff manque terriblement ici et, il ne faut pas se voiler la face, cette mouture de Slayer, même si en live ça tient toujours autant la route, n'égalera jamais celle des cinq premiers opus du groupe.

Le site : http://www.slayer.net/

Sniper
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